Vaincre la calvitie, c’est possible !© iStockIstock
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L’alimentation antichute

L’alimentation antichute© IstockUne alimentation équilibrée renforce les cheveux, peut ralentir leur chute et favoriser la repousse. En pratique : misez sur les vitamines B5, B6 et H (dans les œufs, le poisson, la viande, les légumes verts, les fruits ou les germes de blé…). Optez pour les oligo-éléments et en particulier le zinc (fruits de mer, foie, haricots, céréales complètes, légumes secs, poissons, viandes…). Enfin, pensez aux acides aminés comme la cystéine par exemple (oeufs, produits laitiers...). Est-ce pour vous ? L’alimentation est efficace contre une perte capillaire passagère, suite à un régime carencé par exemple. Elle n’est d’aucune aide si la calvitie est héréditaire.

Les pratiques à éviter !

Les pratiques à éviter !© IstockCertaines pratiques malmènent les cheveux, favorisent leur chute ou peuvent l’accentuer. En pratique : prenez le temps de vous masser le crâne à chaque shampooing pour favoriser la microcirculation et assurer l’apport des micronutriments aux cheveux. A l’inverse, évitez les régimes drastiques, les brossages trop énergiques, les brushings fréquents à haute température, les colorations et décolorations, ou les défrisages et permanentes qui effilochent et cassent les fibres capillaires. Enfin, les gels et autres laques sont à bannir. Ils dessèchent ou font graisser les cheveux, ce qui les abîme. Est-ce pour vous ? Ces mesures sont recommandées quel que soit le type de calvitie (alopécie).

Shampooing, lotions : le bon usage !

Shampooing, lotions : le bon usage !© IstockIls sont nombreux, souvent porteurs de promesses miraculeuses, vendus en parapharmacie ou même en pharmacie. En cas d’excès sébacé, de pollution ou de tabagisme, ils permettent aux fibres capillaires de retrouver toute leur vitalité. En pratique : pour des résultats probants, il faut suivre des cures. A noter : les shampooings doux, non agressifs, qui ne détériorent pas la matière capillaire sont également recommandés, de même qu’une formule appropriée en cas de pellicules. Est-ce pour vous ? S’ils ne stoppent pas la perte de cheveux, les shampooings et lotions antichute peuvent avoir un effet indirect sur les calvities non héréditaires (pelade, par exemple).

Compléments alimentaires : parfois utiles !

Compléments alimentaires : parfois utiles !© IstockLorsqu’ils sont riches en vitamines B, en zinc ou en oligo-éléments, les compléments alimentaires, tout comme les shampooings, les lotions capillaires et l’alimentation, peuvent aider à retrouver des cheveux en bonne santé. En pratique : comme pour les shampooings et lotions, il faut suivre des cures – à condition toutefois d’en parler au préalable à son médecin traitant. Est-ce pour vous : les compléments alimentaires peuvent éventuellement, associés à une alimentation équilibrée, ralentir la chute de cheveux… en cas de chute passagère uniquement.

Les médicaments efficaces

Les médicaments efficaces© IstockDeux médicaments anticalvitie ont des effets prouvés. Le Minoxidil ® et le Finastéride® 1 mg. En pratique : il faut les prendre au quotidien, toute sa vie ! Le premier est une lotion qui augmente la concentration de microvaisseaux et accroît leur irrigation, donc leur vitalité. Le second se prend en comprimés. Il agit sur l’enzyme à l’origine de la calvitie... Attention : consultez votre médecin. Le premier est contre-indiqué en cas de problèmes cardio-vasculaires et le second peut entraîner des troubles érectiles… Est-ce pour vous ? "Ils présentent surtout un intérêt chez les sujets jeunes dont la calvitie évolue encore", explique le docteur Aziza. Ils ne sont pas remboursés par la Cnam.

Les greffes et microgreffes

Les greffes et microgreffes© IstockC’est l’intervention chirurgicale la plus fréquente. Elle est indolore, donne des résultats naturels et définitifs. En pratique : on prélève une bande de peau au niveau de la couronne, d’où les cheveux sont génétiquement programmés pour ne pas tomber, et on extrait des bulbes qu’on réimplante aux endroits dégarnis. Attention : "Cette intervention doit être pratiquée par un chirurgien qualifié", précise le Dr Aziza. A noter : le principe de la FUE (microgreffe) est le même. Elle permet surtout de finaliser les résultats. Est-ce pour vous ? Cette opération convient aux hommes et aux femmes en cas de calvitie pérenne. Elle dure 2 h 30 à 3 h sous anesthésie locale en clinique. Son coût : environ 3 500 à 5 500 € non remboursés.

Les traitements hormonaux

Les traitements hormonaux© IstockLes femmes secrètent des androgènes (hormones masculines) en quantité faible. Lorsque ceux-ci entraînent une calvitie (le plus souvent après la ménopause), on peut prescrire des anti-androgènes. En pratique : seul un médecin, voire un endocrinologue peut donner ce genre de traitement hormonal. Des examens préalables (sanguins, gynécologiques …) sont bien sûr nécessaires avant toute administration. Est-ce pour vous ? Ces traitements sont contre-indiqués chez la gent masculine. Leur coût : il varie en fonction du traitement, mais peuvent être remboursés par la Sécurité Sociale.

La réduction de tonsure

La réduction de tonsure© IstockCette technique chirurgicale peut donner des résultats spectaculaires, au besoin complétés par des microgreffes. En pratique : le médecin réduit la tonsure au sommet du crâne en retirant la partie glabre, puis rapproche les zones chevelues… L’opération dure environ 30 minutes sous anesthésie locale potentialisée (forte), en clinique. Est-ce pour vous ? Elle est utile en cas de calvitie pérenne (uniquement chez les hommes). Mais à une condition : les tissus doivent être suffisamment élastiques… Son coût : de 2 500 à 3 500 € environ, non remboursés par la Cnam.

L’extension du cuir chevelu

L’extension du cuir chevelu© IstockC’est une technique de moins en moins utilisée. Elle peut corriger les tonsures les plus larges (jusqu’à 15 cm), mais nécessite plusieurs interventions. En pratique : le chirurgien glisse une plaque élastique sous le cuir chevelu avant de refermer les tissus. Les rebords de cette plaque sont fixés par des minuscules crochets sous la peau. Résultat : la rétractation, qui prend quelques semaines, étire la peau progressivement et rapproche les tissus chevelus. Le médecin peut alors opérer à nouveau pour une nouvelle réduction. Les opérations nécessitent une demi-heure sous anesthésie locale potentialisée (puissante), en clinique. Son coût : comptez environ 3 500 € non remboursés.

La technique des lambeaux

La technique des lambeaux© IstockElle donne des résultats immédiats et spectaculaires… mais "c’est une technique moins fréquente aujourd’hui, qui ne convient qu’aux calvities stabilisées (chez l’homme)", explique le Dr Aziza. En pratique : le chirurgien prélève une partie des tissus chevelus au niveau de la couronne (arrière et pourtour du crâne) pour la replacer sur une zone dégarnie (souvent frontale). L’opération prend 45 minutes sous anesthésie locale ou générale, en clinique. Son coût : il faut compter environ 4 000 € non remboursés.

Les implants synthétiques

Les implants synthétiques© IstockMalgré de nombreux essais, l’utilisation d’implants synthétiques reste peu convaincante. Ces greffes donnent peu de résultat. Les cheveux artificiels peuvent entraîner des réactions de rejet et des infections du cuir chevelu, mais surtout, ils ne repoussent pas. Une fois opéré, on ne peut plus changer de coupe ! A oublier donc !

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