Votre poitrine n'a pas une "jolie" forme sous vos vêtements ? Vos seins ont tendance à tomber ? Vous avez régulièrement mal au dos ? Tous ces problèmes peuvent avoir un dénominateur commun : votre lingerie. Et plus particulièrement, votre soutien-gorge, qu'il est important de bien choisir.
Dans ce diaporama, nous vous listons certaines erreurs à ne pas commettre, pour maintenir votre poitrine en bonne santé, avec les conseils du Dr Yohann Derhy, chirurgien esthétique. Consultez-le en cliquant sur l’image en haut de l’article.
Comment bien choisir son soutien-gorge ?
Mais comment, à l’inverse, bien choisir votre soutien-gorge ? Tout d’abord, il est primordial de connaître votre taille. D’autant que celle-ci peut varier au cours de votre vie, en fonction des fluctuations de votre poids ou des changements hormonaux. Armez-vous d’un mètre ruban et prenez vos mensurations.
Mesurez votre tour de dos, en enroulant le mètre autour du buste, juste sous la poitrine. Puis mesurez votre bonnet en positionnant le ruban au niveau de la pointe des seins. Reportez-vous ensuite au guide des tailles de votre boutique de lingerie pour connaître celle qui vous correspondra le mieux dans leurs rayons.
Choisissez la bonne forme pour votre poitrine
Faire le bon choix ne s’arrête pas là. Il faut aussi opter pour la forme de soutien-gorge qui soutiendra le mieux votre poitrine. Corbeille, triangle, bandeau, balconnet, avec ou sans armatures… Le choix est vaste.
- Vous avez une petite ou moyenne poitrine : les soutiens-gorge triangle ou bandeau sont faits pour vous, si vous aimez le naturel et ne recherchez pas un bon maintien. Pour donner du volume à vos seins et les rehausser, préférez un modèle corbeille.
- Vous avez une poitrine généreuse : le soutien-gorge balconnet allie confort et maintien, tout en vous offrant un joli décolleté. Plus classique, le modèle épouse bien la poitrine sans la compresser. Pour encore plus de confort, misez sur des bretelles larges, qui ne vous scieront pas les épaules.
Soutien-gorge push-up ou minimiseur : c’est fait pour qui ?
Contrairement aux idées reçues, le push-up peut être adopté par tous les types de poitrines. Il apporte un effet plus rebondi aux petits seins, rehausse les poitrines un peu tombantes et sublime les décolletés plus généreux. Le minimiseur, quant à lui, est plutôt adopté aux fortes poitrines, à partir du bonnet C. Celui-ci est conçu pour donner l’impression que votre corsage est moins développé, en l’aplatissant légèrement - sans pour autant l’écraser.
Comment bien positionner votre soutien-gorge ?
La plupart des soutiens-gorge possèdent trois rangs d’agrafes. Lors de l’achat, l’idéal est de l’attacher sur les agrafes qui sont aux extrémités. Au fil des usages, le sous-vêtement va se détendre, vous pourrez alors utiliser les agrafes plus serrées. Toutefois, si vous avez peur de prendre du poids, vous pouvez choisir un soutien-gorge qui se ferme au rang du milieu lorsque vous l’achetez, afin d’avoir une petite marge.
Autre point très important : réglez correctement les bretelles. Celles-ci doivent être ni trop lâches, ni trop serrées. Au fil de la journée, elles ne doivent donc pas tomber sur le côté ni, au contraire, vous “scier” les épaules et y laisser une marque rouge. Le dos du sous-vêtement ne doit pas non plus remonter.
Enfin, le sein en lui-même doit être bien placé dans le bonnet. Soulevez-le avec vos mains pour bien le positionner, et veillez à ce que le séparateur - la partie basse du soutien-gorge, qui relie les deux bonnets - soit bien appliquée contre votre thorax.
Avoir tous ses soutiens-gorge de la même taille
Les tailles de soutien-gorge ne sont pas toujours 100 % identiques entre toutes les marques, quelques nuances peuvent exister. D’où l’intérêt de bien consulter le guide des tailles de votre marque de lingerie avant d’acheter une pièce ou, mieux, essayer le soutien-gorge en cabine.
Utiliser un soutien-gorge trop vieux
"Un soutien-gorge trop vieux est aussi inefficace qu’un soutien-gorge trop grand : c’est comme si vous ne portiez rien", tranche le Dr Derhy. Le mieux est de posséder 6 ou 7 soutiens-gorge pour faire une rotation et les garder plus longtemps. Dès qu’une bretelle se relâche, on s’en sépare.
Porter un soutien-gorge pour dormir
"Cela ne réduit en aucun cas les risques que la poitrine tombe", affirme le Dr Yohann Derhy. Par contre, porter un soutien-gorge pendant la nuit peut causer des allergies ou des irritations. Dans les années 1990, certaines études ont trouvé un lien entre le soutien-gorge et les risques de cancer du sein, mais ces résultats sont aujourd’hui très contestés.
Le topless sur la plage
Grand promoteur de radicaux libres, le soleil est l’un des pires ennemis de la peau. Pour éviter un vieillissement prématuré des tissus, on garde le plus souvent ses seins à couvert…"Une semaine topless n’est pas grave, tempère Yohann Derhy, à condition de mettre une crème à indice élevé."
Méconnaître sa taille de soutien-gorge
Trop petits, ils peuvent blesser, notamment à cause des baleines. Trop grands, ils ne soutiennent rien. "Il faut renouveler la lingerie dès qu’il y a une prise ou une perte de poids", recommande le Dr Derhy. Pour être sûr de prendre la bonne taille, on demande à la vendeuse de nous aider.
Mal choisir son soutien-gorge pour faire du sport
"N’importe quel soutien-gorge ne fait pas l’affaire, rappelle le chirurgien esthétique. La gravité est largement amplifiée par le mouvement et les soutiens-gorge spécialement conçus pour le sport sont conseillés pour maintenir les seins suffisamment fermement."
Ne pas porter de soutien-gorge pour être à l’aise
Particulièrement à la mode, le “no-bra” consiste à ne pas porter de soutien-gorge. Une option tentante, surtout en été sous un tee-shirt. Mais le Dr Derhy met en garde contre la gravité : "même les petites poitrines peuvent tomber !". Le chirurgien considère qu’au-delà d’un bonnet B, il faut l’éviter. “En dessous, pourquoi pas, mais seulement de temps en temps”.
Une théorie qui entre en contradiction avec les observations de nombreuses femmes, qui ne portent plus de soutien-gorge depuis des années. Ces dernières n’ont pas vu leur poitrine s’affaisser, au contraire, certaines d’entre elles auraient même observé un raffermissement de leurs seins. Le mieux semble donc d’adopter la pratique qui nous met le plus à l’aise, tout simplement.
Merci au Dr Yohann Derhy, chirurgien esthétique.
Formes de soutien-gorge : quelle forme pour quelle poitrine, Lemon Curve.
Les 6 erreurs à éviter au moment de le choisir, Simone Pérèle.
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