Combien de temps passez-vous au bureau chaque jour ? Loin d’être anodine cette question en dit long sur votre santé cérébrale, semble-t-il. Une étude communiquée par l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (APHP) estime que travailler plus de 10 heures par jour régulièrement, soit au moins 50 jours à l’année, est associé à un risque d’AVC supérieur à la moyenne.
"Le risque de survenue d’AVC apparaît doublé chez ceux qui ont été exposés pendant plusieurs années à un travail prolongé", peut-on lire.
L’étude a été réalisée par une équipe française de l’hôpital Raymond-Poincaré dans les Hauts-de-Seine, des universités de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et Paris-Saclay avec l’Inserm. Les recherches se basent sur les données des Français, représentés par 200 000 personnes âgées de 18 à 69 ans. L’équipe de scientifiques a utilisé un modèle statistique qui permet d’évaluer l’association entre temps de travail et AVC, en fonction de l’âge, du sexe et du type de travail.
La faute au stress ?
"Sur plus de 140 000 patients, 0,9 % ont subi un AVC, 29,6 % ont un temps de travail prolongé et 10,1 % ont eu un temps de travail prolongé sur plus de 10 ans", décrit l’APHP. Les résultats de l’étude sont sans appel : un temps de travail de 10 heures par jour pendant au moins 50 jours dans l’année augmente de 29 % les risques de survenue d’AVC, si l’on compare aux populations travaillant moins. Homme ou femme, aucune différence n’a été observée : quel que soit votre genre, ce risque est avéré.
Et pour cause, comme le démontrait une étude parue au sein de la revue Neurology en 2015, stress et travail ne font pas bon ménage. En effet, il s’avère que les personne
Combien de temps passez-vous au bureau chaque jour ? Loin d’être anodine cette question en dit long sur votre santé cérébrale, semble-t-il. Une étude communiquée par l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (APHP) estime que travailler plus de 10 heures par jour régulièrement, soit au moins 50 jours à l’année, est associé à un risque d’AVC supérieur à la moyenne.
"Le risque de survenue d’AVC apparaît doublé chez ceux qui ont été exposés pendant plusieurs années à un travail prolongé", peut-on lire.
L’étude a été réalisée par une équipe française de l’hôpital Raymond-Poincaré dans les Hauts-de-Seine, des universités de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et Paris-Saclay avec l’Inserm. Les recherches se basent sur les données des Français, représentés par 200 000 personnes âgées de 18 à 69 ans. L’équipe de scientifiques a utilisé un modèle statistique qui permet d’évaluer l’association entre temps de travail et AVC, en fonction de l’âge, du sexe et du type de travail.
La faute au stress ?
"Sur plus de 140 000 patients, 0,9 % ont subi un AVC, 29,6 % ont un temps de travail prolongé et 10,1 % ont eu un temps de travail prolongé sur plus de 10 ans", décrit l’APHP. Les résultats de l’étude sont sans appel : un temps de travail de 10 heures par jour pendant au moins 50 jours dans l’année augmente de 29 % les risques de survenue d’AVC, si l’on compare aux populations travaillant moins. Homme ou femme, aucune différence n’a été observée : quel que soit votre genre, ce risque est avéré.
Et pour cause, comme le démontrait une étude parue au sein de la revue Neurology en 2015, stress et travail ne font pas bon ménage. En effet, il s’avère que les personnes travaillant sous pression ont 22 % de risques supplémentaires de souffrir d’un AVC. Ce n’est donc pas la première fois que des chercheurs tirent la sonnette d’alarme. Qui dit heures de travail prolongées dit souvent stress et pression. Le tout combiné explose bien vos risques d’AVC.
AVC : comment reconnaître les premiers signes ?
En France, un AVC survient toutes les 4 minutes. Il faut réagir le plus vite possible afin de limiter les séquelles. Un des premiers signes d’alerte va concerner votre visage : la bouche n’est plus homogène entre la gauche et la droite. Le patient peut ressentir une difficulté à sourire. En outre, ce dernier peut aussi se trouver paralysé d’un membre soudainement. Une partie du corps ne sera plus fonctionnelle en fonction de la zone du cerveau touchée. Cela peut prédire un AVC dans les prochaines heures.
Une perte momentanée de la vision, un mal de tête intense ou une incapacité à parler est aussi un symptôme d’alerte. Mais encore une fois, tout va dépendre de la zone touchée.
s travaillant sous pression ont 22 % de risques supplémentaires de souffrir d’un AVC. Ce n’est donc pas la première fois que des chercheurs tirent la sonnette d’alarme. Qui dit heures de travail prolongées dit souvent stress et pression. Le tout combiné explose bien vos risques d’AVC.
AVC : comment reconnaître les premiers signes ?
En France, un AVC survient toutes les 4 minutes. Il faut réagir le plus vite possible afin de limiter les séquelles. Un des premiers signes d’alerte va concerner votre visage : la bouche n’est plus homogène entre la gauche et la droite. Le patient peut ressentir une difficulté à sourire. En outre, ce dernier peut aussi se trouver paralysé d’un membre soudainement. Une partie du corps ne sera plus fonctionnelle en fonction de la zone du cerveau touchée. Cela peut prédire un AVC dans les prochaines heures.
Une perte momentanée de la vision, un mal de tête intense ou une incapacité à parler est aussi un symptôme d’alerte. Mais encore une fois, tout va dépendre de la zone touchée.
Étude de l’association entre risque d’AVC et exposition à un temps de travail prolongé, APHP, 20 juin 2019
Revue Neurology, 2015
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