“Les allergies au pollen concernent près de 20% de la population française, et ce chiffre ne cesse d’augmenter en raison d’une concentration croissante de pollen dans l’air”, indique l’Institut Pasteur de Lille. En effet, au printemps et en été, les allergies aux pollens sont très fréquentes. Au contact avec les yeux ou les voies respiratoires, ces pollens provoquent des réactions inflammatoires plus ou moins gênantes : rhinite, éternuements, larmoiements.
Rhume : il circule toujours en France
La rhinite allergique se caractérise par des éternuements à répétition, le nez qui coule, des larmoiements et une irritation des yeux. Lorsqu’elle est causée par le pollen, on parle de rhinite saisonnière, aussi appelée rhume des foins. La rhinite peut être provoquée par le pollen des plantes, des moisissures, de substances sur les poils ou la peau d’animaux.
Il est donc logique, une fois le printemps arrivé, de penser qu’on a une allergie si l’on a le nez qui coule ou la gorge qui gratte. Pourtant, il ne faut pas oublier que des virus comme celui du rhume circulent toujours, et qu’il ne faut pas les sous-estimer, notamment depuis que les populations ont arrêté de respecter les gestes barrière. Le bulletin du Réseau Sentinelles publié le 12 avril 2023 fait en effet état d’une activité d’une activité “modérée” des infections respiratoires aiguës (IRA) en France, à savoir le Covid-19, la grippe et les autres virus respiratoires comme le rhume.
Comment savoir si c’est une allergie au pollen ?
L'allergie au pollen peut causer :
- une inflammation au niveau des yeux (conjonctivite)
- une inflammation au niveau des muqueuses du nez (rhinite)
- des yeux larmoyants et piquants
- le nez qui coule ou obstrué
- la gorge irritée
“De plus, les substances inflammatoires telles que l’histamine, libérées par le corps pour combattre l’agent allergène, entraînent une altération de la qualité du sommeil et, par conséquent, une fatigue certaine”, note l’Institut Pasteur de Lille. En cas de rhinite allergique, il faut prendre un traitement antihistaminique. Les plus connus sont la desloratadine, l’inorial et le bilaska.
Comment savoir si c’est un rhume ?
“En cas d'allergie, le mucus est généralement transparent, liquide et peu épais. En cas de rhume, le mucus de la toux et des éternuements pourrait plutôt être épais et jaunâtre ou verdâtre.Un mucus jaunâtre ou verdâtre pourrait être un signe d'infection nécessitant un suivi médical”, indique la marque de traitements antihistaminiques Claritin.
Le rhume est quant à lui dû à des virus comme les rhinovirus, les adénovirus, les coronavirus et les métapneumovirus humains. “Les rhumes dus aux rhinovirus apparaissent surtout au printemps et à l’automne”, note le manuel MSD. On contracte donc le rhume via une contamination, qui se fait généralement par les mains ou par inhalation d’air contenant des gouttelettes émises par une personne infectée. Vous l’aurez compris : dans ces cas-là, il ne faut surtout pas prendre de desloratadine ! Non seulement le traitement serait inefficace, mais il pourrait, en plus, provoquer des somnolences.
“Allergies au pollen : que faire pour soulager les symptômes ?”, un article de l’Institut Pasteur de Lille.
https://pasteur-lille.fr/2022/04/27/allergies-pollen-traitement/
“Situation observée en France métropolitaine pour la semaine 14 de l'année 2023, du 03/04/2023 au 09/04/2023”, un bulletin du Réseau Sentinelles.
“LES TRAITEMENTS DE LA RHINITE ALLERGIQUE”, une fiche du dictionnaire Vidal.
“Est-ce une allergie ou un rhume?” un article de Claritin.
“Rhume”, une fiche du Manuel MSD.
https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/infections/virus-respiratoires/rhume
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