La nouvelle a fait la une des journaux du soir du 5 février : le roi Charles III est atteint d’un cancer. Une annonce rare de la part de la famille royale britannique, qui a pour habitude de taire ses problèmes de santé. On n’en sait pour le moment pas beaucoup plus sur la maladie dont souffre le monarque, et les spéculations vont bon train : certains évoquent un cancer de la prostate, d’autres des intestins. Il semblerait en tout cas que le cancer ait été détecté à un stade précoce, d’où l’espoir d’un bon pronostic.
A lire aussi :
Roi Charles III : son mode de vie anti-cancerCharles : “Je perds des morceaux régulièrement”
Ce n’est pas la première fois que le membre de la famille royale britannique a des soucis de santé importants. Charles a 75 ans, et il est normal pour une personne de son âge d’avoir des antécédents médicaux. Le roi a d’ailleurs plusieurs fois plaisanté à ce sujet, comme en 2018, quand il a déclaré à la foule, rassemblée à Brisbane : “Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, je perds des morceaux régulièrement.”
On sait, en outre, que le monarque a quitté la clinique londonienne où il était soigné pour un élargissement de la prostate seulement quelques jours avant l’annonce de son cancer. La famille royale a néanmoins déclaré que ces deux problèmes de santé n’étaient pas liés.
Quand parle-t-on d’élargissement de la prostate ? Comme l’explique l’encyclopédie médicale Vidal : “Chez certains hommes, avec l’âge, la prostate devient trop volumineuse et gêne l'émission d'urine. Cette croissance excessive est appelée hypertrophie bénigne de la prostate, ou adénome prostatique. Les risques de souffrir de cette maladie augmentent en vieillissant : après 60 ans, 60% des hommes en souffrent et ce chiffre passe à 90% après 85 ans. L’hypertrophie bénigne de la prostate ne dégénère jamais en cancer de la prostate et n’augmente pas le risque de développer un cancer de la prostate.”
Des maux de dos et de cou chroniques
Par ailleurs, le prince Harry a révélé dans ses mémoires que son père souffrait d’un mal de cou et d’un mal de dos chroniques, dus à des blessures qu’il s’est faites en jouant au polo quand il était plus jeune. Les blessures de Charles se sont aggravées lorsqu’il est tombé de cheval en 1993. Depuis, il ne joue plus que pour les galas de charité, sur avis de son médecin. À ce propos, sa façon de marcher - les mains derrière le dos - caractéristique serait due à ces maux de dos et de cou : cela l’aiderait à soulager ses douleurs. Cette technique ouvre la poitrine et force à mettre les épaules en arrière, ce qui empêche de “s’effondrer”.
De plus, le roi Charles a souvent défrayé la chronique à cause de ses “doigts saucisses”. De nombreuses photos montrent le souverain avec des doigts extrêmement gonflés et rouges, ce qui inquiète et intrigue.
Les “doigts saucisses”, c’est quoi ?
Ce phénomène s’appelle la dactylite et est un symptôme du psoriasis. “Ce terme sous-entend l’existence d’une inflammation de tous les éléments anatomiques du doigt : tendon, gaine du tendon, articulations. Il existe alors une difficulté à la flexion du doigt avec souvent une douleur lors de sa mobilisation”, indique le site spécialisé Doctinet.
On sait, enfin, que Charles III s’est fait retirer une excroissance non cancéreuse du nez en 2008. Le monarque a par la suite été vu avec un petit plâtre de forme hexagonale sur le côté droit de son nez, après une opération qui a eu lieu dans sa résidence londonienne. La famille royale britannique n’a pas beaucoup communiqué sur le sujet, décrivant cette opération comme une “intervention chirurgicale mineure” et “quelque chose de routinier”.
La rédaction vous conseille
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de Medisite.
Votre adresse mail est collectée par Medisite.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.