90 % des personnes diabétiques sont touchées par un diabète de type 2 (DT2). En France, l’Inserm estime que 5 % de la population serait concernée par un diabète. Toutefois, il convient de noter que ce chiffre n’inclut ni les personnes non-traitées, ni celles n’ayant pas reçu de diagnostic. Et toujours selon l’Inserm, le chiffre des personnes touchées par le diabète serait sous-estimé, étant donné le caractère silencieux de la maladie. 20 à 30 % des adultes diabétiques ne sont pas diagnostiqués.
Le diabète de type 2 se caractérise par un excès durable de glucose (sucre) dans le sang, on parle d’hyperglycémie. Ce phénomène découle de la perturbation du métabolisme glucidique dans le corps, l’ensemble des procédés chimiques qui permettent de synthétiser et d'utiliser l’énergie fournie par les glucides.
Diabète de type 2 : comment savoir si on est concerné ?
Le diabète de type 2 peut se manifester au travers différents symptômes détaillés par The Ottawa Hospital :
- Augmentation de la soif ;
- Augmentation de la faim ;
- Urination fréquente ;
- Gain ou perte de poids marquée ;
- Fatigue ou perte d’énergie extrême ;
- Vision trouble ;
- Infections fréquentes ou récurrentes ;
- Coupures et ecchymoses (bleus) à guérison lente ;
- Engourdissement ou picotements dans les mains ou les pieds ;
- Difficulté à obtenir ou à maintenir une érection ;
- Acidocétose diabétique (une complication grave et potentiellement mortelle).
Toutefois, certaines personnes ne présentent pas nécessairement de symptômes. Le diabète de type 2 étant diagnostiqué au moyen d’une prise de sang, il est essentiel de se faire contrôler régulièrement en en faisant la demande auprès de votre médecin généraliste.
Diabète de type 2 : les facteurs de risque
Le mode de vie, de façon générale, représente l’un des principaux facteurs de risque du diabète de type 2. Ainsi, le manque d’activité physique et le surpoids sont un facteur de risque dont le lien de causalité a été démontré.
Par ailleurs, certains facteurs biologiques sont liés au risque de développer un diabète de type 2 comme l’âge et certains antécédents personnels et familiaux.
D’autres facteurs dont le lien de causalité n’a pas été clairement démontré sont également connus comme le tabagisme, un antécédent de syndrome des ovaires polykystiques, un antécédent d’accouchement d’un enfant de faible poids de naissance ou encore une hypertension artérielle.
Diabète de type 2 : un nouvel aliment augmentant les risques découvert
Des chercheurs dont l’étude a été publiée dans la revue The Amercian Journal of Clinical Nutrition ont découvert que la consommation de viande rouge était associée au développement d’un diabète de type 2.
« Notre objectif était d'évaluer les relations entre les apports de viande rouge totale, transformée et non transformée et le risque de DT2 et d'estimer les effets de la substitution de différentes sources de protéines pour les viandes rouges sur le risque de DT2 » a précisé l’équipe.
Une étude sur 217 000 personnes
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont rassemblé les données auto-déclarées de 216 695 personnes portant sur leur consommation de viande rouge.
Au total, 22 761 cas de diabète de type 2 ont été diagnostiqués. « Les consommations de viande rouge totale, transformée et non transformée étaient positivement et approximativement linéairement associées à des risques plus élevés de DT2 » ont déclaré les chercheurs.
Le risque de développer un diabète de type 2 était de 41 %, dans le cas de consommation de viande rouge transformée, et de 29 % pour la viande rouge non transformée.
« Notre étude soutient les recommandations diététiques actuelles visant à limiter la consommation de viande rouge et souligne l’importance de différentes sources alternatives de protéines pour la prévention du DT2 » ont conclu les chercheurs.
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