Diabète de type 2 : une prise de sang pourrait prédire le risque de maladie cardiaque ou rénaleAdobe Stock
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Le nombre de personnes diabétiques en France n’a cessé de croître entre 2000 et 2009. Le taux a progressé plus vite qu’escompté car en 2009, on estimait que plus de 3,5 millions de personnes étaient atteintes de diabète, un chiffre qui était normalement attendu pour l’année 2016.

Il convient de noter que la prévalence du diabète en France augmente constamment chez les hommes de moins de 20 ans et ceux âgés de plus de 80 ans.

Diabète de type 2 : qui est touché ?

La répartition des cas de diabète n’est pas égale entre hommes et femmes. Les hommes sont plus touchés.

Géograpiquement, les territoires d’outre-mer et du nord de la France sont les plus touchés par le diabète. Ainsi, la prévalence peut atteindre 6,23 % dans les Hauts-de-France, 9,12 % en Guadeloupe et 10,21 % à l'île de la Réunion.

Diabète de type 2 : les causes de son augmentation

90 % des personnes diabétiques souffrent d’un diabète de type 2 qui se caractérise par un excès durable de la concentration de glucose dans le sang.

Ce type de diabète est en augmentation pour plusieurs raisons. La population est vieillissante et le dépistage s’élargit. Toutefois, nos modes de vie est un facteur indéniable de l’accroissement du nombre de cas. Ainsi, surpoids, obésité, manque d'activité physique, sédentarité sont autant d’éléments impactant.

Les risques santé liés au diabète

Le diabète n’est pas sans conséquence à long terme sur le corps puisque l’hyperglycémie continue qu’il entraîne peut causer : un infarctus du myocarde et une insuffisance cardiaque, une rétinopathie (yeux), une insuffisance rénale, un accident vasculaire cérébral, une artériopathie et une neuropathie des membres inférieurs. Pouvoir prédire ce type de pathologie serait une bonne chose pour les patients.

Une étude portant sur 2 600 personnes atteintes de diabète de type 2

Une équipe de chercheurs dont l’étude a été publiée dans la revue Circulation de l’American Heart Association, a découvert que certains biomarqueurs présents dans le sang permettent de prédire le développement de troubles cardiaques et rénaux.

Ainsi, les données sanguines de 2 627 patients atteints de diabète de type 2 et souffrant de maladie rénale ont été analysées. Les effets de la canagliflozine (traitement employé en cas de diabète de type 2) sur les concentrations de 4 biomarqueurs, la valeur pronostique de chaque biomarqueur sur différents niveaux de risque de problèmes rénaux et sur le risque de décès de cause rénale ou cardiovasculaire ont été étudiés par l’équipe.

Une prise de sang pour prédire le risque de maladie cardiaque ou rénale

Les résultats de l’étude ont permis au Dr James Januzzi, professeur de médecine à la Harvard Medical School et cardiologue au Massachusetts General Hospital, auteur principale de l’étude, de déclarer que : « des niveaux élevés de certains biomarqueurs sont des indicateurs de complications cardiaques et rénales et peuvent aider à prédire le risque futur de progression de la maladie ». Le traitement à la canagliflozine a non seulement abaissé les niveaux de ces biomarqueurs mais a également réduit le risque d'hospitalisation pour insuffisance cardiaque et autres complications cardiaques chez les participants les plus à risque. »

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