Catherine Deneuve hospitalisée d’urgence après un AVC

Icône du cinéma français, Catherine Deneuve a dû interrompre son dernier tournage en urgence pour des soucis médicaux. Selon les informations du Parisien, l’actrice de 76 ans est actuellement hospitalisée dans un établissement parisien. Le journal a d'abord indiqué qu'elle aurait fait un malaise dans la nuit de mardi à mercredi. L’état de la star serait “sérieux” et nécessiterait “des examens approfondis”.

Des proches de la comédienne ont rapidement confirmé son hospitalisation aux journalistes de BFMTV. Ils ont indiqué que son malaise serait dû à un “coup de fatigue”, engendré par “un emploi du temps surchargé”.

Catherine Deneuve, victime d'un accident vasculaire ischémique

Plus tard dans la journée, nous avons appris que Catherine Deneuve avait en réalité subi un accident vasculaire ischémique, grâce à un communiqué transmis par son agent, Claire Blondel, à l'AFP. Il s'agit d'une forme d'AVC, due à l'obstruction d'une artère cérébrale.

"Heureusement, elle n'a aucun déficit moteur et doit bien sûr prendre quelque temps de repos", précise cette même source. Le communiqué n'en dit guère plus sur l'état de santé de l'actrice.

L'actrice était déjà à l'hôpital au moment de son AVC !

Ce jeudi 7 novembre, Le Parisien a dévoilé plus d'informations sur l'accident vasculaire ischémique qui a touché la star. Celui-ci se serait produit mardi après-midi, vers 15 heures, alors qu'elle tournait une scène du film De son vivant à l'hôpital de Gonesse, dans le Val-d'Oise.

Le personnel médical a vu passer Catherine Deneuve sur un brancard, au service des consultations. "Ils étaient en train de tourner, donc on pensait qu'elle était en train de jouer une scène", rapporte un agent hospitalier. Ce n'est que le lendemain qu'ils découvrent la vérité.

En bons professionnels, l'équipe reste discrète sur l'état de santé de l'actrice. "Des acteurs, on en voit souvent. Catherine Deneuve ou pas, nous sommes tenus au secret médical", rappelle une infirmière. Une autre précise que les soignants se sont "occupés d'elle comme d'un patient lambda, pas comme une icône française".

"La chance qu'elle a eue, c'est que la prise en charge a été immédiate"

Cette même infirmière précise que l'actrice a eu beaucoup de chance de se trouver déjà à l'hôpital, ce qui a permis une "prise en charge immédiate". La comédienne a été conduite aux urgences "dans les minutes qui ont suivi" son AVC. Pour rappel, plus cet incident est soigné rapidement, moins le risque de séquelles est important.

Catherine Deneuve a ensuite été transférée dans un hôpital parisien. "Je suppose qu'une personnalité comme celle-là ne se fait pas soigner dans un hôpital de banlieue, mais préfère les établissements plus huppés", plaisante un médecin.

À 76 ans, Catherine Deneuve enchaîne les tournages

Depuis le mois dernier, Catherine Deneuve travaillait sur le tournage du film De son vivant, réalisé par Emmanuelle Bercot, et donnait notamment la réplique à Benoît Magimel. Celui-ci risque donc d’être temporairement suspendu, ou du moins, l’enregistrement des scènes où elle apparaît devra être repoussé.

L’actrice semble d’ailleurs enchaîner les tournages. Elle a récemment été à l’affiche de Fête de famille, sorti en septembre dernier. Nous pourrons la voir en décembre dans l'œuvre franco-japonaise La Vérité, avec Juliette Binoche et Ethan Hawke, puis dans Terrible Jungle, sur grand écran dès 2020. On peut donc facilement comprendre son épuisement.

Après la mort de sa sœur, Catherine Deneuve a frôlé la dépression

Avant cette hospitalisation, Catherine Deneuve semblait pourtant avoir une santé de fer. Elle a pourtant traversé de terribles épreuves, qui ont failli la plonger dans la dépression. Lorsqu’elle n’avait que 25 ans, sa sœur Françoise Dorléac est décédée dans un accident de voiture. "J'étais brisée à l'intérieur. Je n'étais pas en dépression, mais à la frontière de l'état dépressif", a-t-elle confié à nos confrères de Vogue Homme en 2018.

La, qui avait notamment partagé l’affiche avec sa sœur dans la comédie musicale Les demoiselles de Rochefort, entretenait une relation fusionnelle avec elle, selon une interview accordée à Madame Figaro. “Nous n’avions que dix-huit mois de diffé­­rence, nous étions proches, complices”. Elle ajoute : “sa dispa­ri­tion reste le grand drame de ma vie, c’est la chose la plus doulou­reuse que j’ai vécue…”