Dépendance physique
Arrêter de fumer permet de libérer son organisme des effets néfastes engendrés par les milliers de substances toxiques contenues dans la cigarette. Le cerveau d’un fumeur subit l’impact de la nicotine. C’est elle qui est responsable de la dépendance physique. Plus on fume et plus les récepteurs nicotiniques augmentent. A contrario, ces récepteurs diminuent peu à peu dès l’arrêt du tabac, pendant une période pouvant aller jusqu’à 1 an après un sevrage tabagique complet. Mais après seulement deux mois d’arrêt, de nombreux symptômes liés à la dépendance au tabac ont déjà disparu.
Dépendance comportementale
C’est la dépendance liée à la gestuelle. Les fumeurs ont tendance à allumer une cigarette de façon systématique dès qu’ils sont au téléphone, qu’ils boivent un verre ou encore lorsqu’ils s’installent devant leur ordinateur. Porter une cigarette à la bouche fait naître un sentiment de plaisir et suffit au fumeur à voir disparaître un stress ou une angoisse. Ce type de dépendance est intrinsèquement lié par le cerveau à la dépendance physique et psychologique. Les gommes à mâcher aident à se désaccoutumer au niveau comportemental.
Dépendance psychologique
Certains fumeurs ont le sentiment que la cigarette les aide à se concentrer ou à être bien dans leur peau. Cette dépendance psychique ou psychologique est plus insidieuse que la dépendance physique. Elle met donc plus de temps à disparaître totalement après l’arrêt du tabac. Il faut compter au minimum un an, voire de 15 à 18 mois pour les fumeurs les plus accros qui se pensent incapables d’arrêter de fumer.
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