Le couvre-feu à 18 heures a-t-il modifié nos habitudes en termes de sommeil ? Selon le baromètre de sommeil de Wopilo, réalisé en collaboration avec l'institut de sondage OpinionWay, 19% des Français déclarent avoir modifié leurs habitudes à cause de la mise en place du couvre-feu à 18 heures. 11% des sondés assurent avoir changé leur heure de coucher et 11% leur heure de lever. Ils ne sont que 2% à avoir modifié à la fois l'heure à laquelle ils se couchent et celle à laquelle ils se réveillent.
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Les 5 ennemis de notre sommeilUn changement d'habitude qui concerne deux fois plus les jeunes entre 18 et 24 ans. Ils sont 24% à avoir modifié l'heure à laquelle ils se lèvent et se couchent, contre seulement 3% pour les plus de 65%. 95% d'entre eux assurent en effet n'avoir constaté aucun impact du couvre-feu sur leurs habitudes de sommeil.
55% des 18-24 ans ont vu leur sommeil impacté par le contexte sanitaire
Entre les deux, on retrouve les 35-49 ans, dont 11% assurent avoir changé l'heure à laquelle ils se couchent et 12% celle à laquelle ils se lèvent. De manière générale, 78% des Français estiment malgré tout que le couvre-feu n'a pas eu d'impact sur leurs habitudes de sommeil. 35% des Français interrogés assurent toutefois avoir ressenti un impact négatif du stress lié à l'incertitude du contexte sanitaire. En pleine pandémie, ce sont les jeunes entre 18 et 24 ans qui voient leur sommeil le plus impacté. Plus de la moitié d'entre eux (55%) déclarent que le contexte sanitaire a eu un impact négatif ou très négatif sur la manière dont ils dorment. Ils ne sont que 35% chez les personnes de plus de 65%.
On constate également que les femmes souffrent plus du stress engendré par cette période sanitaire exceptionnelle. Elles sont 38% à avoir déclaré que le stress du contexte sanitaire avait eu un impact très négatif ou négatif sur leur sommeil, contre 30% pour les femmes. Au-delà des différences entre sexes et générations, on constate aussi des distinctions géographiques sur la qualité du sommeil en période de crise sanitaire.
Les habitants des grandes villes sont également négativement impactés par ce stress dans leurs habitudes de sommeil, puisque 42% des Franciliens déclarent avoir été impactés négativement ou très négativement, contre 33% des habitants de Province. On peut supposer que les personnes habitant à la campagne et ayant accès à un extérieur souffrent moins des restrictions de déplacement.
Baromètre de sommeil de Wopilo, 17et 18 février 2021.