Difficultés à se concentrer ou à penser, trous de mémoire ou encore confusion… Le brouillard cérébral est un phénomène que la plupart des individus ont déjà connu.
Toutefois, il ne faut pas le confondre avec le déclin cognitif qui est lui lié à l’âge. En effet, il s'agit d'un processus naturel qui apparaît en vieillissant. Au contraire, le brouillard cérébral n’est pas nécessairement lié à l’âge. Il peut toucher tout le monde et être provoqué par différents facteurs.
Brouillard cérébral : dans quel cas apparaît-il ?
Le brouillard cérébral est un phénomène qui a lieu sur le court terme. Il peut être provoqué par des facteurs très divers. Dans la revue Webmd, la médecin Brunilda Nazario cite les suivants :
- La grossesse : beaucoup de femmes éprouvent des difficultés de concentration pendant leur grossesse.
- La sclérose en plaques : cette maladie affecte le système nerveux central et peut donc affecter nos fonctions cérébrales.
- Les médicaments : la prise de certains médicaments peut provoquer un brouillard cérébral. Dans ces cas-là, contactez votre médecin traitant.
- La ménopause : le brouillard cérébral peut faire partie des symptômes de la ménopause.
- Le syndrome de fatigue chronique (SFC) : les personnes atteintes de cette pathologie ressentent de la fatigue, qui peut donc provoquer une sensation de brouillard au niveau du cerveau.
Toutefois, le brouillard cérébral peut également être présent sur le long terme. Dans ce cas là, il s’agit d’un symptôme d’un trouble psychologique plus grave comme la maladie d’Alzheimer, la démence ou encore la dépression. Ainsi, la prise en charge par un professionnel de santé devient indispensable.
En revanche, lorsqu'il est présent sur le court terme, il est totalement possible d’adopter certaines bonnes habitudes pour y mettre fin et éviter les récidives. La psychiatre nutritionnelle et chercheuse en neurosciences à la Harvard Medical School Uma Naidoo a partagé pour le média américain CNBC, les 5 choses qu’elle ne fait jamais afin de garder un cerveau fort et éviter le brouillard cérébral.
"Je ne mange jamais d’aliments frits ou sucrés"
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"Les aliments frits ont un effet néfaste sur l’apprentissage et la mémoire. Une trop grande quantité peut provoquer une inflammation, qui à son tour peut endommager les vaisseaux sanguins qui vont au cerveau", explique l’experte. Elle ajoute : "Un régime riche en sucre peut entraîner un excès de glucose dans le cerveau. Des études ont lié cela à des troubles de la mémoire".
Voici son conseil : "J’essaie toujours de manger des aliments riches en lutéoline et en vitamine C. Les deux sont des composés antioxydants à base de plantes qui favorisent la clarté mentale. Mes sources préférées de lutéoline sont le céleri, la menthe, le persil, les pommes, le chou et les poivrons. Pour un boost de vitamine C, j’aime les agrumes, les kiwis et les poivrons rouge".
"Je ne sors jamais sans ma bouteille d’eau"
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"Étant donné que l’eau représente 75 % de la masse cérébrale, rester hydraté est la clé d’une performance cognitive élevée", confie la psychiatre. Elle précise : "Il n’y a pas de solution unique pour la quantité d’eau que vous devriez boire chaque jour. Mais une règle générale pour les personnes en bonne santé est de boire deux à trois tasses d’eau par heure, plus, si vous transpirez beaucoup".
Voici son conseil : "Choisir de l’eau au lieu d’une boisson contenant de la caféine ou un soda sucré empêchera l’accident cérébral qui survient souvent après un pic d’énergie sucré. Personnellement, j'aime beaucoup infuser mon eau avec des fruits frais et des feuilles de menthe".
"Je ne reste jamais enfermée trop longtemps"
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"Une étude de 2022 a révélé que des niveaux élevés de vitamine D dans les tissus cérébraux étaient associés à des taux plus faibles de démence et de troubles cognitifs légers", partage la spécialiste. Selon elle, la meilleure manière d'en faire le plein est de s’exposer régulièrement au soleil.
Voici son conseil : "Je fais de mon mieux pour passer du temps dans la nature. Passer au moins 10 minutes à l’extérieur chaque jour peut vous aider à obtenir la majeure partie de la vitamine D dont vous avez besoin en une semaine".
"Je ne laisse jamais le stress m’envahir"
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Le stress est très mauvais pour le cerveau. S’il est impossible de totalement l’éviter, il est possible de faire en sorte qu’il n’impacte pas trop votre vie.
Voici le conseil de Uma Naidoo : "Pour reprendre le contrôle, je me recentre et me vide la tête avec quelques minutes de méditation. La respiration consciente est également utile. Le Dr Tara Swart Bieber, neuroscientifique au MIT Sloan , fait un exercice de respiration rapide à son bureau lorsqu’elle remarque les principaux symptômes du stress (respiration superficielle, épaules tendues, accélération du rythme cardiaque). Pour cela :
- Prenez une profonde et longue inspiration par le nez pendant cinq secondes et maintenez.
- Prenez une autre inspiration rapide pendant une seconde et maintenez pendant trois secondes.
- Soupirez une longue et lente expiration par la bouche pendant six secondes.
- Répétez ce cycle trois fois".
"Je ne manque jamais de sommeil"
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"Souvent, le brouillard cérébral est la façon dont votre corps vous dit qu’il a besoin de plus de repos. Les chercheurs ont découvert qu’au moins sept heures de sommeil par nuit peuvent améliorer la santé cérébrale et physique des personnes âgées", prévient la spécialiste.
Voici son conseil : "Je m’assure toujours de faire de l’exercice régulièrement. Cela me donne un regain d’énergie qui aide à créer les processus biologiques dans le cerveau et le corps contribuant à un sommeil de qualité."
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