Calvitie : l’adopter ou la dompter ?
Publi-rédactionnel - Ce contenu est présenté par Hairpalace
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Le constat de luisance crânienne due à un dégarnissement capillaire apparait plus ou moins précocement chez 70 % des hommes. On peut l’accepter de bonne grâce (ou presque) en adoptant un nouveau look et en misant sur le charme des poils de barbe, ou on la maudit pour ses effets néfastes sur le moral. Signe de virilité, de statut social et arme de séduction, une chevelure fournie, voire longue, a de tout temps contribué à faire valoir l’image de soi.

Des perruques égyptiennes à celles poudrées encombrant la cour du roi soleil, des chapeaux haut de forme, casquettes aux toupets : la tête se couvre de parures qui procurent une forme d’assurance ou protègent. Si certains s’accommodent aisément de l’alopécie, d’autres n’y voient que le signe d’une avancée en âge à l’instar de l’acteur britannique Cédric Hardwick qui déclara au début du XX ème siècle « La calvitie est peut-être un signe de virilité, mais elle restreint terriblement nos chances de pouvoir le prouver ». Malheureusement pour ce professionnel de l’image, la mode « crâne chauve » n’était pas encore née, mais en revanche la transplantation de cheveux par greffons, unique solution de recouvrement jusqu’à ce jour, connaissait ses balbutiements.

Comment s’explique cette perte de cheveux ?

Nous nous attacherons à aborder la perte de cheveux la plus répandue soit l’alopécie androgénétique irréversible. Elle peut apparaitre dès l’âge de 20 ans pour s’amplifier au fil des années jusqu’à former une couronne auréolant l’arrière du crâne. Frontale, temporale ou située au niveau du vertex (sommet du crâne) dans des stades peu avancés, l’alopécie androgénétique est étroitement liée aux gènes impliqués dans la synthèse des hormones mâles (les androgènes), de l’enzyme 5-alpha réductase responsable de la stimulation des testostérones et des récepteurs androgènes des follicules pileux génétiquement sensibles.

Les études scientifiques mondiales vont bon train depuis quelques années pour découvrir et identifier le code génétique spécifique des chromosomes des hommes subissant des pertes de cheveux, sachant que ces gènes deviennent actifs sous l’effet, entre autres, des stimulations d’hormones, du stress, mais aussi bien sûr de l’âge. Concrètement, les testostérones, transformées en DHT (dihydrotestostérones) sous l’effet de l’enzyme 5-alpha réductase, vont accélérer le processus de renouvellement naturel du cheveu jusqu’à l’épuisement des follicules qui morts n’assurent plus la repousse. Le terrain débroussaillé demeure en jachère pour redevenir productif dès lors qu’on le stimule de nouvelles semences par analogie.

Les étapes inéluctables répertoriées

Le processus de l’alopécie suit un schéma fixé par l’échelle Hamilton ou Norwood qui répertorie 7 stades graduels de l’alopécie.

Le stade 1 marque le début du processus avec l’apparition d’un léger dégagement de ce que l’on nomme les golfes temporaux et frontaux. Au stade 2, le vertex commence à s’éclaircir laissant apparaitre légèrement la peau du crâne pour s’accentuer en stade 3 en même temps que les golfes. Enfin le vertex se découvre totalement, sensible au froid et rayonnement solaire car non protégé pour atteindre le stade 7 où seul un léger duvet couvre la surface de la tête.

Aux grands maux les plus ou moins grands remèdes

L’impact psychologique de la perte des cheveux, et son côté irréversible, est important pour nombre d’hommes qui souhaitent ralentir ce processus ou y remédier radicalement. Affectés par cette transformation physique, certains iront jusqu’à tester des lotions miracles, des baumes, des recettes de grands-mères, mais ne nous voilons pas la face, il n’existe pas de potion magique.

On peut employer un shampoing très doux, ne pas se ratisser avec un peigne agressif pour ralentir la chute, mais renverser la tendance sans craindre les effets indésirables des médicaments tels que le Finasteride 1mg, faisant l’objet de conseils renforcés de la part de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité des Médicaments et des produits de santé) pour des sujets sensibles. Cela nécessite patience et confiance dans la recherche scientifique ou un recours à la greffe capillaire.

Qu’attendre des travaux de recherches ?

Comme nous l’avons constaté, la recherche s’attache à comprendre le processus de perte de cheveux en identifiant tous les gènes impliqués pour prévoir et, logiquement, traiter les sujets principalement de sexe masculin bien avant l’apparition d’une calvitie programmée. Faut-il se fier aux signaux génétiques relevant du chromosome X originaire de la mère pour l’université d’Édimbourg en 2017 ? La théorie reste à prouver la perte capillaire étant héritée sans lien chromosomique avec le sexe de l’un des deux parents.

L’hormone du stress révélée par l’équipe scientifique d’Harvard est-elle en partie responsable d’un déséquilibre à l’origine des tonsures naturelles ? Plus que probable d’autant que la chute des cheveux est liée à la raréfaction des fibroblastes, cellules issues des cellules souches de la peau et des follicules pileux comme démontré par l’université Calgary au Canada. Enfin, l’université de Manchester se penche sur la molécule WAY-316606, traitant l’ostéoporose, pour remédier aux effets secondaires possibles des seuls médicaments prescrits dans la chute de cheveux : le Finastéride et le Minoxidil.

Le recours à la greffe est-il efficace ?

La greffe capillaire est à l’heure actuelle la solution la plus fiable et la plus efficace. Elle représente certes un investissement, mais s’avère bénéfique psychologiquement et efficace, car sans séquelles. Inventée par les Japonais en 1943, peaufinée par l’Américain Norman Orentrich dès 1950, la technique du micro-greffon a su évoluer pour pallier les stigmates cicatriciels sur les zones de prélèvement de cheveux vivants et sur celles d’implantations plus ou moins grossières sévissant jusque dans les années 80.

C’est en 91 au Brésil que la mini et micro-greffe voient le jour ouvrant le champ des possibles. À ce jour, l’une des techniques modernes les plus performantes est la méthode dite FUE (Extraction des Unités Folliculaires) pratiquée par des spécialistes reconnus et approuvés à l’exemple d’Hairpalace. Indolore, mini-invasive, elle consiste à prélever des cheveux sains et vivants (unités actives folliculaires), conservés dans un liquide physiologique le temps de l’implantation, sur les zones envahies de follicules morts. Une forme de régénérescence par substitution qui supplante la méthode FUT consistant à prélever de la peau en laissant une cicatrice linéaire de plus en plus prononcée à l’âge mature. Prélevés sur les côtés ou à l’arrière du crâne non concernés par les variations hormonales, sous anesthésie locale, les greffons sont implantés à l’aide d’une aiguille punch hyper performante et calibrée, présente notamment dans le système S.A.F.E Scribe du docteur américain James Henri. Pas d’incision profonde donc pas de cicatrice visible, période de guérison courte d’une semaine maximum, 95 à 100% de repousse après l’opération, la technique a de quoi convaincre les plus réfractaires à la chirurgie aussi mini-invasive soit-elle.

Variation de coûts à quelques milliers de cheveux près

Le prix de greffe de cheveux dépend de la zone à traiter. Cette dernière peut être évalué à partir de l’échelle Norwood graduant le stade d’avancement de la calvitie. Aux stades modérés II et III quelques milliers de cheveux seront nécessaires (un greffon contenant un à trois cheveux sains) alors qu’aux stades étendus 4 à 7, la facture s’allonge. Il serait par conséquent plus judicieux de ne pas attendre l’étendue de la calvitie pour effectuer une opération dont le prix d'implantation capillaire est évalué entre 3 000 et 6 000 euros avant que cette décision ne coûte le double selon l’étendue de surface à couvrir.

Aucun remboursement par la caisse d’assurance maladie n’est prévu, cet acte relevant du bien-être et étant d’ordre purement esthétique bien que relative à l’acceptation psychologique de sa propre image.

Miroir, miroir et maintenant, c'est qui le plus chevelu ?

A travers ton reflet, miroir, je me suis infligé des regrets, de ceux qui se réfèrent à mon adolescence où je séduisais d’un coup de main passé dans ma toison bouclé façon Sanson, où le peigne était un outil indispensable pour dompter ma crinière ; des craintes aussi. Peur de ne plus paraitre aussi vaillant alors que je le suis comme jamais, peur d’échouer en entretien d’embauche parce que je crains de faire plus vieux que mon âge. J’assume parce que mes craintes sont uniquement psychologiques et que finalement la morphologie de mon visage sied à ma calvitie naissante (ou installée) ou je décide de passer à l’acte en comblant raisonnablement les manques, ce qui m’apportera un peu plus de confiance en moi […]

J’ai sauté le pas malgré mes appréhensions et j’ai osé la greffe. Quelques gonflements et picotements les premiers jours ; d’un naturel stressé j’étais à deux doigts de regretter mon investissement et puis… silence ça pousse ! Façon gazon anglais, mes cheveux (im)plantés sont plus denses, plus alignés et redessinent les contours de mon visage sans exagération superficielle. Miroir, t’en dis quoi ? Témoignage anonyme

Éternel problème masculin qui mobilise les scientifiques autour du graal soit le remède miracle, la calvitie fait couler beaucoup d’encre. Déjà sous l’empire romain, elle était matière à réflexion comme le prouve « L’éloge de la calvitie » du philosophe grec Synérius de Cyrène en réponse à « L’éloge de la chevelure » du rhéteur grec Dion Chrysostome. Autre temps, autre moyen d’expression en espace public, les questions d’internautes concernés alimentent aujourd’hui les blogs et les forums sur le net, révélant ainsi l’ampleur d’un phénomène naturel dont beaucoup se passeraient bien.

Les témoignages de satisfaction des candidats à la greffe sont légion, laissant à penser que jusqu’à présent nous n’avons rien trouvé de mieux que la chirurgie esthétique pour s’offrir une cure de rajeunissement modérée tant désiré. Alors, êtes-vous plus Synérius ou Dion ? Le principal étant de vivre en harmonie avec son apparence.

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