concept de santé, de médecine, de personnes et de cardiologie - gros plan de main avec cardiogramme sur petit coeur rouge©FotoliaFotolia

Si je veux donner mes organes après ma mort, je fais quoi ? En France, la loi Cavaillet de 1976 repose sur le principe du "consentement présumé". Elle signifie que, par défaut, tout le monde est donneur d’organes et de tissus à sa mort. Ainsi, il n’existe pas de registre des donneurs mais seulement un registre national des refus qui recense les personnes opposées au prélèvement de leurs organes après leur décès.

Aucune démarche administrative à faire

Pour donner ses organes, il n’y a donc aucune démarche administrative à faire. Vous pouvez, si vous le souhaitez, demander une carte de donneur à l’Agence de la biomédecine, mais celle-ci n’a pas de valeur légale. Au moment du décès, même si l’équipe médicale trouve cette carte de donneur, elle consultera les proches du défunt sur le sujet du don d’organes avant d’envisager tout prélèvement. C’est pourquoi si vous souhaitez être donneur, il est important de le faire savoir à vos proches.

Un don gratuit, anonyme et uniquement possible en cas de mort cérébrale

Le prélèvement des organes après le décès n’est possible que dans le cas d’une mort cérébrale (le cerveau est alors le seul organe qui ne fonctionne plus). Mise à part cette condition, il n’y a pas de contre-indication d’âge ou d’état de santé.
Un des principes qui encadrent le don d’organes est la gratuité : le donneur ou ses proches ne recevra aucune rémunération ou contrepartie.
Un deuxième principe est celui de l’anonymat : le nom du donneur ne sera pas communiqué au receveur ou à ses proches, et inversement.

Peut-on donner un organe de son vivant ?

Certains organes peuvent être prélevés du vivant du donneur. Il s’agit du rein (un seul sur les deux que nous avons), et d’un lobe de foie. La condition pour pouvoir donner un de ces organes est d’être majeur, volontaire, et en bonne santé et de pouvoir prétendre à l’un des liens suivants avec le receveur : père, mère, fille, fils, frère, sœur, conjoint, grands-parents, oncle, tante, cousin ou cousine germain(e) ou conjoint du père ou de la mère. "Le donneur peut également être toute personne apportant la preuve d’une vie commune d’au moins deux ans avec le receveur ainsi que toute personne pouvant apporter la preuve d’un lien affectif étroit et stable depuis au moins deux ans avec le receveur", précise l’Agence de la biomédecine sur son site internet.

Conférence de presse – Rencontre avec le Pr Olivier Bastien, Directeur "Prélèvement Greffe organes-tissus" de l’Agence de la biomédecine

Pour en savoir plus :

- Agence de la biomédecine www.dondorganes.fr
- Don d’organes tous concernés : le guide pour tout comprendre Agence de la biomédecine

mots-clés : greffe d'organe
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