- 1 - Noël : les 3 erreurs les plus fréquentes en cuisinant
- 2 - Poissons, fruits de mer : gare à l'intoxication alimentaire
- 3 - Attention à l’abus d’alcool
- 4 - Le bouchon de champagne qui fait mal aux yeux
- 5 - Fêtes fin d'année : des accidents pour les plus petits
- 6 - Se mettre en danger en période de Covid-19
Brûlure, accident, intoxication, pas sûr que vous ayez mis prévu cela sur votre liste au Père Noël. Pour éviter de passer les fêtes aux urgences, nous vous présentons les 8 erreurs à éviter en préparant votre repas de célébration.
Noël : les 3 erreurs les plus fréquentes en cuisinant
Se couper en ouvrant les huîtres
L’une des étapes les plus délicates du repas de Noël est certainement l’ouverture des huîtres. D’après l’institut de veille sanitaire, plus de 2 000 blessures sont signalées chaque année à cause de ces coquillages appréciés des fêtes. Pour près de la moitié de ces accidents, un tendon ou un nerf de la main sont sectionnés. Il est donc important de bien prendre un torchon ou des gants spéciaux pour avoir une bonne prise sur le mollusque.
Le Comité national de Conchyliculture indique qu’il faut choisir un couteau simple à lame courte, pointue et solide. Il est recommandé de tenir l'huître bien calée, dans le creux de la main, avec la valve creuse en dessous. Il faut par ailleurs placer le pouce près du bout de la lame et insérer le couteau entre les coquilles au 2/3 de l'huître. Il est primordial de faire pivoter la lame horizontalement pour couper le muscle et détacher la coquille supérieure.
Cette vidéo du Comité national de la Conchyliculture présente la bonne technique :
En cas de coupure lors de l’ouverture, vous devez placer la plaie sous de l’eau froide, puis la désinfecter avant de mettre un pansement. Si la plaie est plus profonde, arrêtez l’hémorragie et appelez les secours.
Se brûler en cuisinant
Cuisiner le repas de Noël demande énormément d’organisation et de nombreuses préparations diverses et variées. Il faut donc faire attention à ne pas se brûler en jonglant entre la cuisine des marrons dans une casserole et celle de la dinde dans le four. Restez concentré et ne vous précipitez pas lorsque vous vous déplacez ou transvasez des préparations chaudes. Protégez vos mains avec des gants et des maniques, faites attention aux éclaboussures et débordements et n’oubliez pas d’éteindre vos plaques de cuisson.
Mettre le feu à la cuisine ou à la maison
Il n’y a pas que votre propre personne que vous mettez en danger en passant aux fourneaux. Des incendies peuvent se déclencher en cuisinant un plat flambé, à cause des bougies présentes sur la table du repas ou à proximité du sapin. Prudence est donc de mise avec tout ce qui peut s’enflammer facilement.
Attention également à bien vérifier vos guirlandes lumineuses et de n’utiliser que celles répondant aux normes de sécurité.
Poissons, fruits de mer : gare à l'intoxication alimentaire
Si un repas copieux peut provoquer quelques inconforts digestifs, ils ne sont pas graves comparés à une intoxication alimentaire. L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) insiste sur le respect des consignes d’hygiène pour éviter de vous empoisonner ainsi que tous vos convives.
La première règle est la plus élémentaire : il faut garder son plan de travail, son frigo et ses mains propres avant toute manipulation de nourriture. Passez votre tour si vous souffrez de gastro-entérite. L’ANSES recommande également d’utiliser une planche à découper par type d’aliment et de faire très attention aux poissons et fruits de mer crus.
N’oubliez pas de bien respecter la chaîne du froid. Il faut placer les aliments au réfrigérateur au plus tard deux heures après leur préparation et conserver au frais les plats préparés et gâteaux achetés et de les consommer dans les trois jours.
Attention à l’abus d’alcool
Il peut être stressant de se mettre à préparer un repas de Noël pour sa famille et ses amis. L’apéritif, qui était censé vous détendre, peut s’avérer votre pire ennemi. La consommation d’alcool ralentit fortement vos réflexes et embrume votre jugement, ce qui facilite les accidents.
L’ANSES alerte également sur le mélange d’alcool et de boissons énergisantes : "la consommation conjointe de boissons énergisantes et d’alcool favorise des situations à risque dues à une surestimation par la personne de ses aptitudes, ce qui peut l’amener à poursuivre sa consommation d’alcool et à augmenter la prise de risques".
Le bouchon de champagne qui fait mal aux yeux
Nous sommes nombreux à sursauter lorsque l’on entend le bruit du débouchage d’une bouteille de champagne. Nous avons raison de nous inquiéter, car le bouchon peut atteindre la vitesse de 40 km/h ! De quoi faire de sérieux dégâts quand vous le recevez dans le visage et en particulier dans l'œil. Un impact violent dans l'œil peut provoquer une érosion de la cornée ou encore des œdèmes rétiniens. Il faut donc faire attention à ne jamais ouvrir une bouteille de champagne en direction de quelqu’un.
Fêtes fin d'année : des accidents pour les plus petits
Lorsque vous préparez le repas de Noël, votre attention est focalisée sur vos plats, mais moins sur vos plus jeunes convives. Il faut cependant garder l'œil sur les plus petits qui, excités par l’arrivée du Père Noël, peuvent multiplier les bêtises et se mettre en danger. Attention aux coupures et aux risques de brûlures.
Alors que les préparations du repas s'éternisent, les plus petits peuvent se jeter sur les cacahuètes et les petits gâteaux apéritifs. Ils s’agitent et l’aliment est avalé de travers provoquant une suffocation. En cas d’asphyxie accidentelle, il faut agir vite et demander à l’enfant de tousser jusqu’à ce que la respiration redevienne normale. Si l’enfant n’arrive pas à respirer ou devient bleu, appelez le Samu ou les pompiers. En attendant leur arrivée, il faut :
- le tenir contre vous
- et lui donner des tapes dans le dos entre les omoplates.
Vous pouvez pratiquer la manœuvre de Mofenson (pour les enfants de moins de 2 ans) ou de Heimlich (pour les enfants plus âgés).
Se mettre en danger en période de Covid-19
Cette année encore, les fêtes de fin d’année seront marquées par les risques liés à la Covid-19. Si les restrictions sanitaires seront moins marquées qu’en 2020, il faut continuer à faire attention lors des réunions familiales. L’Assurance maladie préconise de se réunir à « 6 personnes au maximum ». Une recommandation soutenue par le conseil scientifique qui conseille également de :
- se faire tester avant Noël : le président de l'institution Jean-François Delfraissy conseille de "faire un test antigénique le vendredi avant Noël ou se faire faire un autotest" le samedi de Noël ;
- avoir un schéma vaccinal complet pour les personnes fragiles ;
- respecter les gestes barrières ;
- limiter les rencontres : "il faut qu’à titre personnel on limite notre agenda, les dîners, les pots de réception, de service", explique le président du conseil scientifique.
Même à l’intérieur et dans le cadre privé, il est recommandé de :
- observer une distanciation sociale : en particulier avec les personnes les plus à risques ;
- continuer à aérer les pièces (même en hiver) ;
- porter le masque quand cela est possible ;
- bien se laver les mains ou utiliser au moins du gel hydroalcoolique.
https://www.anses.fr/fr/content/fêtes-de-fin-dannée-rappel-de-nos-recommandations
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