
Les profils hostiles au vaccin contre la grippe A (effets indésirables comme les douleurs, la fièvre…) pourraient bientôt être identifiés grâce à des particularités sanguines, selon une étude publiée dans la revue scientifique Nature Immunology.
L’étude : 178 participants de 18 à 65 ans et en bonne santé ont reçu un vaccin contre la grippe A (H1N1) en 2009. Dedans, un adjuvant destiné à stimuler les réponses immunitaires.
Ce vaccin, le Pandemrix du laboratoire britannique GSK, était destiné à prévenir l'infection par le virus de la pandémie 2009 surnommée "grippe porcine" chez les Anglo-saxons. Depuis, des virus du même type (A/H1N1/2009) circulent régulièrement lors des épidémies saisonnières de grippe.
Des changements profonds dans la fréquence de circulation des globules blancs
Résultat : dans les vingt-quatre heures qui ont suivi (au lieu des cinq à sept jours normalement nécessaires avant l’action des lymphocytes – globules blancs), des changements ont été remarqués dans les fréquences de circulations des globules blancs, ainsi que dans les gènes et les protéines exprimés par les cellules des participants. À partir de ces éléments un profil été distingué parmi les 20% personnes ayant déclaré des réponses immunitaires indésirables.
Selon le responsable de l'étude, Adrian Hayday, du King's College of London : "Cela peut fournir des indices pour améliorer la formulation de vaccins". Cela pourrait également être utile, selon les chercheurs, pour mieux identifier quels profils peuvent bénéficier de l’immunothérapie du cancer".