Reconnaître un alcoolisme chroniqueIstock

Les signes nerveux et psychiques : la piste de l’alcoolisme chronique

Les cellules nerveuses sont très sensibles à l’alcool. De nombreux symptômes d’alcoolisme chronique d’origine nerveuse peuvent mettre la puce à l’oreille. Des tremblements, du stress, des anxiétés, des angoisses, de l’agressivité, des hallucinations, une perte de mémoire à court terme ou une désorientation sont caractéristiques de l’imprégnation alcoolique. La dépendance à l’alcool force à consommer pour se sentir mieux. Elle peut pousser à trouver des cachettes pour y dissimuler des bouteilles ou boire des liquides alcooliques impropres à la consommation (parfum…). L’absence d’alcool entraîne un syndrome de sevrage : les symptômes précédents sont amplifiés et parfois accompagnés de convulsions, voire d’un delirium tremens.

Les signes physiques de l’alcoolisme chronique

L’alcool est destructeur. Cette molécule impacte tous les organes du corps et des signes physiques laissent transparaître l’alcoolisme chronique. Le foie, organe de détoxification, est particulièrement exposé à ce poison. La destruction régulière de ses cellules provoque une libération massive de bilirubine dans le sang qui colore la peau en jaune (ictère). L’aspect de la peau, notamment du visage, est souvent terne. Lorsque l’alcoolisme chronique est avancé, la personne perd l’appétit et maigrit vite. Nausées, vomissements, douleurs abdominales, pancréatites sont des symptômes et des pathologies qui peuvent se répéter souvent lors de l’alcoolisme chronique. La destruction de la paroi de l’estomac (ulcère, tumeur…) ainsi que l’artérite viennent aussi régulièrement compliquer le tableau.

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