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Les températures devraient bientôt chuter en France, marquant réellement le début de l’automne. En plus du froid, le masque pourrait également faire son grand retour cet hiver. En effet, malgré la campagne vaccinale qui a débuté le 2 octobre, les cas de contaminations au Covid-19 continuent d’augmenter.
Dans son dernier point hebdomadaire publié le 11 octobre 2023, Santé publique France dévoile les données cumulant le Covid-19, la grippe et la bronchiolite.
Covid-19 : le point sur la situation
En semaine 40 (du 2 au 8 octobre 2023), Santé publique France note pour le Covid-19: "une diminution de l'activité en médecine de ville et à l'hôpital, excepté une stabilisation chez les personnes âgées de 65 ans et plus". Pour détail, les actes médicaux Sos Médecins pour suspicion de Covid-19 étaient de 4 979 cas, soit 10 % de moins que la semaine passée. "Une diminution était observée chez les moins de 5 ans (-13%), les 15-64 ans (-8%) et, de façon plus marquée, chez les 5-14 ans (-49%). Les données étaient stables chez les 65 ans et plus (-0,8%)", ajoute l’organisme de santé.
Les passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 ont diminué de 7% par comparaison à la semaine précédente, avec 3 667 passages en semaine 40. Il a diminué dans la plupart des classes d’âge, mais a augmenté légèrement chez les plus de 65 ans (+0,9%). Cette même semaine, pour les passages pour suspicion de contamination, 1 467 personnes (contre 1 411 en S39) ont été hospitalisées (40%), dont 27 en soins intensifs ou réanimation. Parmi l’ensemble des hospitalisations après passage aux urgences, 2% étaient hospitalisés pour Covid-19 ou suspicion.
Grippe, bronchiolite, infections respiratoires aiguës : qu’en est-il ?
Si la situation concernant les cas de Covid-19 est sous surveillance, les autorités sanitaires ont également à l'œil l’évolution de la grippe et de la bronchiolite. Pour la grippe, l’organisme évoque que l’ensemble des indicateurs sont à : "leur niveau de base dans toutes les régions, excepté à La Réunion". De leur côté, les cas de bronchiolite sont en augmentation chez les enfants de moins de deux ans, que ce soit en France métropolitaine ou en régions d’outre-mer. Pour finir, les infections respiratoires aiguës (IRA) provoquent une légère augmentation de l’activité hospitalière. Elle reste toutefois stable pour la médecine de ville.
Coronavirus : certains hôpitaux imposent le retour du masque
Face à ces différents virus qui se propagent, de nombreux professionnels de santé prônent le retour du port du masque. Certains hôpitaux français l’ont d’ailleurs rendu obligatoire il y a quelques semaines ou mois. C’est notamment le cas du comité pluridisciplinaire du centre hospitalier de Manceau (Mans), qui a rendu obligatoire le port du masque ce lundi 9 octobre. Avant lui, fin septembre, La Rochelle et Perpignan avaient déjà rendu le masque obligatoire dans différents centres hospitaliers.
A l’heure actuelle, il n’y a pas de décision nationale. L’obligation est donc prise au cas par cas par les établissements hospitaliers. Ainsi, d’autres hôpitaux suivent la tendance. C’est le cas du centre hospitalier de Vendôme dans le Loir-et-Cher, qui rend obligatoire le port du masque dans l’enceinte de l’établissement jusqu’au 31 mars 2024, pour le personnel ainsi que les visiteurs.
Port du masque : qu’en est-il des écoles et des crèches ?
Malgré un grand retour du Covid-19 dans les écoles et crèches, le port du masque n’est toujours pas obligatoire. Pourtant, les personnes qui le souhaitent sont autorisées et encouragées à le faire. "Les recommandations sont les mêmes que celles applicables à la population générale, le port du masque n’est donc pas obligatoire. Néanmoins, les élèves et personnels qui le souhaitent peuvent porter un masque", détaille auprès de TF1 le ministère de l’Education nationale.
Toutefois, si cela n’est pas encore obligatoire, il doit s’agir d’un réflexe personnel selon les autorités sanitaires. "Ce sont des mesures qui devront être banales : on portera le masque à l'hôpital, dans le métro quand on aura des symptômes", avait expliqué Aurélien Rousseau sur France Inter le 19 août. L’éventualité que l’Etat impose à nouveau le port du masque de manière généralisée n’est pas d’actualité.
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