En été, les magazines féminins se repaissent de couvertures qui donnent les clés pour perdre 2 ou 3 kilos avant les vacances, à coup de solutions minceur (plus ou moins réalistes) pour arborer le corps rêvé avant la plage.
Une nouvelle étude donne une bonne raison de faire fi de ces promesses minceur et ces injonctions à un corps plus svelte en été. Il semblerait que les efforts pour perdre quelques kilos seraient moins récompensés en période estivale. C’est la conclusion d’un diététicien de l’Université d’Oxford au Royaume-Uni, qui a fait le calcul : les personnes qui tentent de se débarrasser de quelques kilos en août perdraient en moyenne 3,5 kilos, contre 5,6 kilos pour ceux qui entreprennent cette démarche en janvier.
Le Dr Dimitrios Koutoukidis, diététicien, aidé d’une équipe de chercheurs de la célèbre université britannique ont suivi 85 514 personnes en Angleterre, âgées de 65 ans en moyenne. Ce panel de participants a entrepris le programme de prévention du diabète du National Health service, le service de santé publique britannique, entre janvier 2017 et décembre 2018. Ils ne souffraient pas de diabète mais présentaient tous une glycémie élevée.
Le début d’année, le meilleur moment pour tenir ses objectifs
Pour l’étude, les volontaires ont été coachés par des experts de la nutrition via des sessions en ligne. Cet accompagnement leur a permis de mettre en place un rééquilibrage alimentaire et de bonnes habitudes plus saine s consistant notamment à pratiquer de l’activité physique régulière.
Les résultats, publiés dans la revue Obesity, montrent que les participants qui ont commencé un régime en janvier ont perdu plus de poids que ceux qui ont suivi leur rééquilibrage à n'importe quel autre moment de l'année. Le mois d'août était le moins propice à perdre du poids, suivi par le mois de juillet (1,65 kg), de septembre (1,79 kg) et de décembre (1,83 kg), précise l’étude.
Les résolutions de janvier VS la désinvolture estivale
Simples hasards de calendrier ? Selon les chercheurs, les candidats à la minceur auraient plus de chances d’atteindre leurs objectifs de perte de poids en début d’année, motivés par les bonnes résolutions de début d’année. Une rigueur et une détermination qui contrasteraient avec la période estivale, où l’appel des vacances et le farniente freineraient la mise en place d’une routine alimentaire et d’un plan d’entraînement sportif.
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