Les periodes de la vie ou l’on est le plus susceptible de grossir, selon Jean-Michel Cohen

Rares sont les personnes qui conservent exactement le même poids tout au long de leur vie - sans faire d’effort particulier pour le stabiliser, tout au moins. En effet, certaines périodes ou situations sont propices à la prise de quelques kilos. C’est ce que rappelle le Dr Jean-Michel Cohen dans son dernier ouvrage intitulé La Méthode Cohen (First éditions).

Dans ce diaporama, nous vous listons ces fameux “moments” qui ont tendance à faire grimper l’aiguille de la balance, avec les explications du célèbre nutritionniste, que nous avons interviewé.

Pourquoi est-on susceptible de grossir à certains moments ?

“Ce sont des dates hormonales la plupart du temps”, explique le spécialiste. Il prend notamment l’exemple de la petite fille qui, à la puberté, voit sa silhouette se transformer naturellement, “avec plus de graisse dans le bas du ventre et au niveau des cuisses”. Il précise que “les hommes n’ont pas cette répartition parce que la testostérone agit contre ça et provoque l’effet inverse”.

Ainsi, toutes les périodes hormonales peuvent avoir un impact sur notre poids, “qu’elles soient physiologiques, comme la puberté ou la ménopause, ou provoquées par la prise d’hormones, quelles qu’elles soient”. Néanmoins, d’autres grands moments de la vie peuvent nous faire prendre du poids, comme nous vous le révélons dans ce diaporama.

Pourquoi, à l’inverse, maigrit-on parfois naturellement ?

D’après le Dr Cohen, il y a plusieurs cas de figure. On peut maigrir parce que l’on a transformé son modèle alimentaire, ou augmenté son activité physique. Mais aussi en raison d’une perte d’appétit, qu’elle soit associée à un bonheur ou un malheur.

“On dit qu’on perd du poids quand on est amoureux, simplement parce que l’on est rempli par l’amour de l’autre et l’amour que l’on porte à l’autre”, explique le nutritionniste. “Mais après les débuts de la relation, souvent, les gens grossissent, parce qu’ils vont partager”. Perdre du poids naturellement peut aussi survenir en raison d’un décalage hormonal, de la prise de médicaments ou d’une maladie.

Dans ce diaporama, nous vous listons les dix grands moments de la vie où vous êtes le plus susceptible de grossir, avec les commentaires du Dr Jean-Michel Cohen.

La puberté

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Les périodes de la vie où l’on est le plus susceptible de grossir, selon Jean-Michel Cohen

La puberté a tendance à favoriser la prise de poids, en particulier chez les femmes, qui vont stocker davantage de graisse au niveau des cuisses et du bas-ventre. La cause est principalement hormonale, mais le psychisme peut aussi jouer un rôle : développement de complexes, harcèlement scolaire, difficulté à accepter les changements de son corps… 

La grossesse et l’allaitement

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Les périodes de la vie où l’on est le plus susceptible de grossir, selon Jean-Michel Cohen

Autre grande date hormonale, la grossesse - puis l’allaitement - favorise aussi la prise de quelques kilos. “Sur le plan des hormones, le déséquilibre entre progestérone et œstrogènes, quel que soit son sens, a un impact à la fois sur l’appétit, sur la sensation de faim, sur la mobilité, sur la rétention d’eau et de sel, mais aussi sur l’anabolisme (la capacité du corps à stocker les aliments sous forme de graisse, ndlr)’”, écrit le Dr Cohen dans son ouvrage. Les causes psychologiques (grossesse non-désirée, culpabilisation face à l’allaitement...), ne doivent pas non plus être négligées. 

La ménopause et l’andropause

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Les périodes de la vie où l’on est le plus susceptible de grossir, selon Jean-Michel Cohen

Si les femmes ont tendance à grossir un peu à la ménopause, c’est aussi le cas des hommes, confrontés au phénomène de l’andropause. Là encore, les hormones sont en cause, de la même façon qu’expliqué précédemment. “Face à des personnes « à risque », il faut être en alerte immédiatement et ne pas hésiter à diminuer l’alimentation de 200 à 250  calories maximum par jour ou alors augmenter l’activité physique du même chiffre”, écrit le spécialiste. 

Certaines interventions chirurgicales

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Les périodes de la vie où l’on est le plus susceptible de grossir, selon Jean-Michel Cohen

Les interventions chirurgicales ayant un impact direct sur les hormones, comme l’hystérectomie ou l’ovariectomie, peuvent aussi entraîner une prise de poids. 

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La prise de certains traitements

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Les périodes de la vie où l’on est le plus susceptible de grossir, selon Jean-Michel Cohen

Il existe de nombreux traitements susceptibles de faire grimper l’aiguille de la balance. Tout d’abord, les pilules à base d’hormones comme la contraception ou le traitement substitutif de la ménopause. “La prise de poids est quasiment inévitable avec la cortisone”, ajoute le Dr Cohen. “De surcroit, elle augmente l’appétit et la rétention d’eau et de sel. Quant aux antidépresseurs, ils peuvent avoir une action coupe-faim ou, au contraire, ouvrir l’appétit”. 

Dans son ouvrage, l’expert cite également certains antibiotiques ou anti-inflammatoires (aux effets plus ponctuels), l’insuline, les antihypertenseurs et les bêta-bloquants. 

Le mariage

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Les périodes de la vie où l’on est le plus susceptible de grossir, selon Jean-Michel Cohen

Le mariage ou le fait de s’installer avec son conjoint peut entraîner une prise de poids par la modification des habitudes alimentaires qu’elle occasionne.

Le divorce ou la séparation

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En cas de divorce ou de séparation, c’est plutôt l’aspect émotionnel qui est à l’œuvre. Cette épreuve peut provoquer une diminution de l’appétit et une perte du plaisir de manger, et donc une perte de poids. Ou, à l’inverse, la nécessité de combler le vide affectif par de la nourriture. 

Les périodes de changement (déménagement, chômage, retraite)

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De manière générale, tous les grands événements de la vie peuvent influer sur la silhouette. Dans son ouvrage, Jean-Michel Cohen cite les déménagements, le chômage, la retraite ou encore le stress professionnel. Toutes sont des “situations où la nourriture permet de se relaxer et de retrouver un équilibre des plaisirs”. 

Le burn-out

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“Le burn-out commence souvent par une perte de poids, qui est suivie dans la foulée d’une prise de poids”, écrit le nutritionniste. 

L’arrêt du tabac

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Le tabac a une action thermogénique, autrement dit, il consomme de l’énergie. Si l’on arrête de fumer sans modifier son alimentation ou augmenter son activité physique, il est donc logique de prendre quelques kilos (entre 4 et 5 en moyenne). À cette prise de poids d’ordre biologique peut s’ajouter une prise de poids psychologique (dépression, remplacement de la cigarette par du grignotage…). Pour autant, il n’est pas recommandé d’amorcer un régime pendant le sevrage tabagique, pour éviter de générer trop de frustration. Mieux vaut miser sur l’exercice physique. 

Vidéo : les médicaments qui font grossir

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Sources

Merci au Dr Jean-Michel Cohen, médecin nutritionniste et auteur de La Méthode Cohen (First éditions). 

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