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Chirurgie plastique, le vrai prixLes racines apparentes
Qu’elles soient grises parce que vous camouflez vos cheveux blancs, ou brunes parce que vous vous préférez en blonde ou en rousse, les racines apparentes ne sont pas du meilleur effet. On aura bien sûr plus de tolérance pour celles qui nécessitent juste une retouche entre deux colorations, que pour celles qui mesurent 4 ou 5 cm et font le cheveu bicolore…
A faire : S’il existe une grande différence entre la couleur actuelle de vos cheveux et votre couleur naturelle, mieux vaut rectifier le tir avec votre coiffeur pour trouver un ton qui se fondra mieux dans votre chevelure et évitera un effet racine trop important. Préférez par exemple la technique du balayage sur une base naturelle, plus subtile et plus lumineuse qu’une couleur monochrome.
A tester : Les kits spécial racines qui permettent de faire des retouches rapides et précises entre deux colorations, pour une couleur toujours impeccable.
Une couleur criarde
Si changer de couleur de cheveux reste un privilège féminin, il y a tout de même des écueils à éviter. Ce qui est original à 20 ans peut rapidement être requalifié de vulgaire à 40 : passé un certain âge, certaines couleurs ne sont plus tout à fait du meilleur goût.
A éviter : Les mèches roses, rouges, bleues, vertes, oranges…, les cheveux bicolores (racines et longueurs d’une couleur, pointes d’une autre couleur), le blond platine qui tire sur le jaune (ou le gris), le noir corbeau qui durcit les traits, le roux carotte qui tire sur le orange, et d’une manière générale tout ce qui ne fait pas naturel.
A faire : On peut opter pour un roux, ou même un beau rouge, mais on reste dans des tons froids, qui misent sur la profondeur et l’intensité des pigments pour un résultat chic. On oublie donc le carotte et on préfère des teintes cuivrées, caramel, acajou ou auburn.
Des cheveux abimés
C’est en général le problème des cheveux longs ou mi-longs qui subissent les frottements répétés sur les épaules et les vêtements. Mais les cheveux fins, plus fragiles, affichent aussi souvent des pointes fourchues et des longueurs abimées, un ensemble qui fait malheureusement négligé.
A faire : Couper ses cheveux régulièrement pour éliminer les pointes abimées et les nourrir après chaque shampoing pour lutter contre le dessèchement et les agressions extérieures. Pour un look soigné, adopter une longueur de cheveux plus adaptée à sa nature de cheveux : les cheveux fins supportent de toute façon mal la longueur car leur manque d’épaisseur attire l’attention sur leur finesse.
A éviter : Les brushings à répétition ou l’abus des plaques lissantes. Ils traumatisent les cheveux déjà mal en point, ne faisant que mettre l’accent sur le problème (des pointes fourchues, même lissées, resteront fourchues, l’effet « foin »en plus), et risquent de les « griller ».
Les mèches « bandeau »
Si les mèches peuvent apporter relief, lumière et profondeur à une couleur, elles peuvent aussi la plomber si elles sont mal faites. Les mèches « bandeau », trop épaisses, qui ont l’air d’avoir été dessinées au râteau sont un exemple à ne surtout pas suivre.
A éviter aussi : Les mèches trop claires (un blond blanc sur une base foncée, ou encore un caramel cuivré tirant sur le orange), les mèches de deux couleurs différentes, qui donnent à la chevelure un aspect bicolore artificiel pas très subtil.
A faire : D’une manière générale, préférez toujours aux mèches la technique du balaye qui, elle, se travaille en finesse. Pour être jolie, les mèches doivent se fondre parfaitement dans la chevelure, ce qui n’empêche pas d’éclaircir un peu sa couleur naturelle avec des tons plus clairs. L’essentiel est que le résultat soit harmonieux.
La permanente trop frisée
Parfaites pour créer du volume et donner une vraie personnalité à sa coiffure, les boucles peuvent vite devenir ringardes si elles sont trop serrées. L’effet « caniche » est à bannir. La tendance est plutôt aux boucles souples qui donnent vie à la coupe, pas de figer l’ensemble.
A faire : D’abord bien choisir son coiffeur. Il est important de discuter avec lui avant pour lui exposer précisément ce que vous voulez. La permanente « classique » n’est peut-être pas la solution la plus adaptée (traumatisante, la permanente casse la fibre capillaire et la dessèche) pour obtenir de jolies boucles. Il existe aujourd’hui de nouvelles techniques et des produits plus performants. Un bon coiffeur saura les recommander.
Les cheveux trop laqués
Les cheveux cartonnés qui ne bougent pas d’un poil parce que collés par un nuage de laque, ne sont pas du meilleur effet. Si la coiffure peut être fixée pour une meilleure tenue, elle doit rester vivante et offrir une certaine souplesse de mouvement.
A faire : Préférez une mousse coiffante à appliquer sur cheveux humides après le shampoing pour discipliner la chevelure et faciliter le coiffage au séchage. Les cheveux restent souples et brillants, la coiffure respire. En cas de besoin, ajouter un pschitt de laque mais gardez à l’esprit que si la laque se voit, elle se sent aussi, et son odeur, reconnaissable, n’est pas très subtile…
Le carré sur un visage rond
Qu’il soit coupé au menton, ou pire, au niveau des oreilles, le carré est à proscrire sur les visages ronds car il accentue encore l’effet de rondeur. Une coupe de cheveux doit servir à mettre ses atouts en valeur, et non à mettre l’accent sur ses défauts.
A faire : Adopter une coupe plus courte qui va permettre de gagner en volume sur le dessus de la tête pour rééquilibrer l’ensemble, ou au contraire une coupe légèrement plus longue comme un dégradé, qui va venir balayer les joues et, en quelque sorte, les « habiller ».
A éviter aussi : Toutes les coupes dites « boules », mais aussi la mini frange coupée au milieu du front, et bien sûr la mini frange associée au carré au niveau des oreilles !
Les cheveux trop longs
Si les ados adorent les longues crinières soyeuses, après 40 ans, les cheveux au milieu du dos sont un rêve à oublier. Les cheveux perdent en épaisseur et commencent à manquer de tonus. Résultat : une masse de cheveux moins importante qui devient vite filasse, et donc inesthétique, à mesure que les centimètres s’additionnent.
A faire : Adopter un carré long, au niveau des épaules par exemple ou juste en-dessous. Il permet de garder une longueur suffisante pour les relever en chignon ou se faire un brushing stylé, mais conserve des proportions plus adaptées à une nature de cheveux parfois un peu fatiguée.
La coupe en brosse
Passé 15 ans et l’âge de la rébellion adolescente, la coupe en brosse fixée au gel n’est pas un style à cultiver. S’il s’agit d’obtenir un peu de gonflant ou de gagner quelques centimètres, il existe d’autres moyens plus chics que d’afficher une crête au sommet de sa tête.
A faire : Opter pour une coupe courte qui dégage la nuque et affine le visage, mais qui n’empêche pas de conserver un peu de longueur sur le dessus de la tête pour apporter du volume à la coiffure. On peut avoir les cheveux courts et rester féminine, afficher un style plus neutre ou même un brin masculin, sans faire l’impasse sur l’élégance.
Les cheveux gras
Arborer des cheveux propres semble aller de soi, mais à y regarder de plus près ce n’est pas toujours le cas… Que l’on ait une nature de cheveux difficile ou simplement pas le temps (voire l’envie) de passer par la case shampoing, des cheveux gras sont perçus comme un signe de négligé.
A faire : Si vos cheveux ont une tendance naturelle à regraisser rapidement, misez sur une formule douce adaptée à votre problème et lavez vos cheveux aussi souvent que nécessaire. En plus de « faire sale », un cheveu gras est aussi un cheveu lourd et difficile à coiffer.
A éviter : Passer sa main dans ses cheveux toute la journée pour tenter de leur donner du volume. Sur un cheveu gras c’est inutile, et cela accentue le problème.
Si vos cheveux vous semblent mous, lavez-les ou vaporisez quelques pschitt de shampoing sec en dépannage pour absorber l’excès de sébum en attendant de les laver correctement.
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