Comment devenir donneur ?
L’important est d’informer ses proches. Les cartes de donneurs n’ont aucune valeur légale. La loi impose aux médecins de toujours demander à la famille ou au conjoint, si la personne était d’accord pour faire don de tout ou une partie de ses organes.
Le consentement présumé : En France, lorsque les conditions de décès permettent un prélèvement d’organe, tout le monde est donneur par défaut. Le seul moyen de manifester son désaccord c’est de s’inscrire sur le registre national des refus ou d’en informer ses proches. Si vous n'êtes pas inscrit, c'est que vous acceptez le don.
Quels sont les organes que l’on peut donner ?
Les reins, le foie et le cœur sont les organes les plus greffés juste avant le poumon et le pancréas. On peut également retirer les cornées des yeux, certaines parties de l’intestin ou certains tissus comme les os, les artères et les tendons. Les yeux ne sont jamais prélevés pour une greffe.
Après le prélèvement : Le corps du défunt est rendu aux familles sans cicatrices apparentes, juste des pansements. Chaque organe prélevé est remplacé par d’autres éléments. De fines lentilles pour la cornée des yeux, des prothèses synthétiques pour les os.
A savoir : Il est possible de ne donner que certains organes. Il faut juste en informer vos proches.
Qui peut donner ?
Tout le monde peut donner, il n’y a pas de limite d’âge. Selon l’Agence de biomédecine le don de cœur provient rarement d’une personne de plus de 60 ans, mais ce n’est pas un problème pour les reins ou le foie. Le don d’organe n’exige pas de condition de santé particulière, certains donneurs ont subi des traitements lourds. C’est le médecin qui jugera l’état de l’organe.
Pour les mineurs : Jusqu’à 18 ans les médecins demandent toujours l l’accord des parents ou du tuteur légal si l’enfant n’avait pas émis de refus.
Qui peut recevoir le don ?
Le don d’organes n’est possible que dans les cas de décès bien particuliers. La majorité des personnes prélevées ont décédé à l'hôpital et étaient en état de mort encéphalique suite à un AVC ou un traumatisme crânien. Ils représentent moins de 1 % des décès à l’hôpital... mais 92,5% des greffes réalisées en France. Le prélèvement d’organes est donc rare. Pour sauver le plus de vies possible, il est important d’y réfléchir et de dire clairement son souhait à sa famille.
Le don d’organe de son vivant
Le don d’un rein est le plus fréquent chez une personne vivante car il est tout à fait possible de vivre avec un seul. On peut aussi donner une partie de son foie. Pour être donneur de son vivant il faut remplir quatre conditions :
- Il faut justifier d’un lien familial avec le receveur. Dans le cas d’un conjoint, la loi requiert une preuve de lien affectif étroit de plus de deux ans.
- Groupe sanguin, proximité des systèmes HLA… le donneur et le receveur doivent être compatibles pour permettre une greffe.
- Après un bilan médical, on détermine si le donneur ne risque pas de transmettre des maladies, s’il est en bonne santé et s’il peut subir une opération.
- Le "comité du donneur vivant" (Trois médecins, un personne qualifiée en sciences humaines et sociales et un psychologue) rend visite au donneur pour s’assurer qu’il est bien informé. Ils s’assurent qu’il n’a pas subit de pression de l’entourage. Ensuite il devra confirmer son accord devant le tribunal de grande instance. Il peut change d’avis jusqu’à l’opération.
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