Reconnaître l’AVC
Dès lors qu’une zone du cerveau n’est plus irriguée, la partie du corps qu’elle commande ne reçoit plus d’ordres.
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Tiques : quelles sont les régions les plus touchées ?Ainsi, on peut observer une paralysie de la moitié du corps (hémiplégie), ou du visage, un trouble du langage qui peut aller jusqu’à sa disparition (aphasie).
Les signes possibles sont en fait très nombreux, aussi divers que tous les ordres que le cerveau est capable de donner.
Attention! Il existe des maladies dont les symptômes se révèlent voisins. Dans tous les cas, il faudra effectuer des examens.
Les examens nécessaires
L’examen clinique minutieux permet de situer approximativement la zone du cerveau atteinte.
Pour connaître la cause exacte de l’accident, ischémique ou hémorragique, un scanner est souvent réalisé.
On complète parfois cet examen par une Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) cérébrale qui permet de visualiser la zone atteinte plus précocement que le scanner.
L’artériographie (examen radiologique donnant une carte routière des artères par injection d’un produit de contraste) est utile dans l’AVC hémorragique pour comprendre la cause de l’accident.
Des symptômes trompeurs
Il se peut que les symptômes observés au cours d’un AVC se révèlent d’une autre origine.
Ainsi une hémiplégie peut être la conséquence d’un accident de la route.
De même, une paralysie faciale peut en fait résulter d’un zona, d’une otite aiguë, d’une tumeur sur le trajet du nerf facial ou d’une fracture du rocher (os situé près de l’oreille).
Les troubles du langage qui s’installent lentement ne sont en général pas dus à un AVC.
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