- 1 - Que faire au moment de la retraite ?
- 2 - L’offre des assureurs
- 3 - Évaluez vos besoins
- 4 - Étudiez les "petits plus"
- 5 - Vérifiez les points clés
- 6 - Un prix à la carte ?
- 7 - La possibilité de résilier le contrat
- 8 - Les comparateurs en ligne
- 9 - Se passer de mutuelle : risqué ?
- 10 - Coup de pouce aux petits revenus
Que faire au moment de la retraite ?
Comme de nombreux salariés, vous avez une mutuelle financée en partie par votre entreprise ? Aurez-vous intérêt à la garder lors de votre départ à la retraite ? Tout d’abord, sachez que cette complémentaire santé ne pourra pas refuser votre adhésion à titre individuel si vous la demandez dans les 6 mois suivant la fin de votre contrat de travail.
A lire aussi :
Spasfon : 5 contre-indications de ce médicamentAttention, les tarifs risquent de s’envoler. La cotisation globale exigée peut augmenter jusqu’à 50 % ! Et, votre employeur ne mettant plus la main à la poche, la somme sera intégralement à votre charge. Avant de choisir cette solution de facilité, comparez les nouveaux tarifs et prestations de cette mutuelle avec la concurrence.
L’offre des assureurs
En matière de complémentaire santé, l’offre est multiple. Le marché se partage entre les mutuelles, les sociétés d’assurance et les institutions de prévoyance. Toutes proposent des couvertures quasi-similaires, malgré leurs statuts différents.
Que faut-il penser des récents contrats seniors proposés par les mutuelles ? Ils apportent souvent un meilleur remboursement des cures thermales, de l’optique, des prothèses auditives et dentaires. Mais à quel prix ? L’important est de s’attacher aussi au taux de prise en charge des dépenses courantes (consultations, analyses, radios).
Évaluez vos besoins
Certes, il est difficile de présager de l’avenir en matière de santé, mais chacun connaît ses habitudes et ses besoins actuels. Si vous consultez régulièrement des médecins en honoraires libres, vous avez intérêt à étudier de près les contrats haut de gamme. Même chose si vous avez des problèmes de dentition nécessitant la pose de prothèses à court terme. En revanche, si vous avez affaire à des médecins qui pratiquent le tarif conventionnel, une couverture de base peut vous suffire. Par ailleurs, en principe, rien ne vous interdit de prendre plus tard une couverture plus étendue.
Étudiez les "petits plus"
De nombreux contrats, notamment pour les seniors, prévoient la prise en charge de prestations non remboursées par la Sécurité sociale (par exemple : les actes d’ostéopathie). A vous de voir si vous en aurez l’usage.
Prenez toujours le temps d’étudier les petits bonus proposés par tel ou tel assureur. Pour certains, il ne s’agira que de gadgets, alors que d’autres auront une véritable utilité. Là encore, vous devez partir de vos besoins et de vos habitudes pour choisir la couverture santé qui sera la mieux adaptée.
Vérifiez les points clés
Tout d’abord, vérifiez s’il existe un délai de carence, c’est-à-dire une période où vous ne bénéficierez pas de toutes les garanties prévues dans votre contrat (en général en optique, dentaire…).
Ensuite, étudiez les tarifs et les prestations. Méfiez-vous de certaines formulations. Certains contrats affichent des taux de remboursement en fonction du tarif conventionnel de la Sécurité sociale, sans préciser le montant de celui-ci, qui est parfois dérisoire (par exemple pour l’optique).
N’hésitez pas à demander des exemples chiffrés plus parlants. Pour chaque poste de dépense (par exemple : consultation de spécialiste, prothèses), demandez le montant du remboursement Sécu et la part mutuelle.
Un prix à la carte ?
Généralement, le prix d’une complémentaire santé augmente avec l’âge. Vérifiez le tableau de progression avant de souscrire. Certains assureurs modulent également leur prix en fonction de votre lieu de résidence. Chez eux, si vous habitez une région rurale, votre cotisation sera moins élevée que si vous résidez en Ile-de-France ou sur la Côte d’Azur.
Dans tous les cas, le tarif à payer va dépendre du niveau des prestations proposées. Par exemple, à 60 ans, il faut compter dépenser environ 600 € par an pour une mutuelle de base, et près du double pour une protection haut de gamme.
La possibilité de résilier le contrat
Au moment de souscrire une mutuelle, vérifiez avec quelle facilité vous pourrez passer, chez le même assureur, d’une offre à une autre. En effet, avec l’âge, vous aurez peut-être envie d’une couverture plus étendue ou de prestations différentes. Ayez également la curiosité de jeter un œil sur la clause de résiliation du contrat proposé.
Si vous voulez changer d’assureur, vous devrez respecter les conditions énoncées (date d’échéance du contrat, préavis, lettre recommandée…). D’une manière générale, il est intéressant de jeter un œil sur les offres concurrentes tous les 2 ou 3 ans.
Les comparateurs en ligne
N’hésitez pas à utiliser Internet pour étudier la concurrence. Vous pouvez vous rendre sur le site des grandes enseignes des mutuelles et compagnies d’assurances, et comparer à tête reposée les différents contrats. Vous pouvez également utiliser les services des comparateurs en ligne. En quelques clics, ces sites vous proposent de vous trouver le contrat le moins cher, adapté à vos besoins. Cependant, il faut être vigilant. Vérifiez que la comparaison se fait sur un large choix et non sur un nombre restreint de partenaires commerciaux.
Se passer de mutuelle : risqué ?
Le coût d’une complémentaire santé est élevé, et la dépense s’alourdit avec l’âge. Peut-on alors envisager de se passer de mutuelle ? Il faut savoir qu’en France, les gros pépins de santé sont pris en charge à 100 %. Les mutuelles interviennent surtout pour les dépenses courantes (consultations, médicaments, analyses), ou pour des frais non pris en charge par l’assurance maladie (chambre individuelle en cas d’hospitalisation, dépassements d’honoraires…).
Par curiosité, faites le compte sur plusieurs années des remboursements de votre mutuelle et des cotisations versées. Vous choisirez ensuite de prendre ou non le risque d’être votre propre assureur en plaçant sur un compte ce que vous auriez versé à une mutuelle.
Coup de pouce aux petits revenus
Si vos revenus sont modestes, vous pouvez peut-être obtenir une aide de votre Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) pour payer votre complémentaire santé. Cette aide est égale à 400 € par an et par personne pour les 60 ans et plus. Si vous l’obtenez, elle sera déduite du montant des cotisations dues au titre de votre mutuelle ou de votre assurance complémentaire.
Depuis le 1er juillet 2008, le plafond de ressources à ne pas dépasser est de 8 936 € par an pour une personne seule, et 13 404 € par an pour un couple. Pour tout savoir sur cette aide, consultez le site : www.cmu.fr (rubrique "Aide complémentaire santé"). Vous pouvez également vous renseigner auprès de votre CPAM.
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