Le sommeil est essentiel au bon fonctionnement de notre corps. Il est déterminant pour notre croissance, la maturation cérébrale, le développement et la préservation de nos capacités cognitives. Il est également nécessaire pour l’ajustement d’un certain nombre de secrétions hormonales et pour le maintien de notre température interne, comme le précise l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance.
Sommeil : il est important d’être régulier pour ne pas le perturber
Afin d’avoir une bonne hygiène de sommeil, il est recommandé de se lever et se coucher à des heures régulières. En effet, le sommeil est soumis à un cycle circadien (rythme biologique de 24 heures). « L’horaire constant a un effet synchroniseur sur le cycle veille-sommeil. Se lever tard le matin ne fera que retarder l'heure du coucher de la nuit suivante et qu'empiéter sur les heures de sommeil de la nuit à venir. Bien qu’il soit utile de se coucher à des heures pas trop variables, il est préférable de ressentir une certaine fatigue » précise le Centre d'investigation et de recherche sur le sommeil.
Sommeil : une étude portant sur 47 000 personnes
Dans une étude publiée dans The Journal of Neuroscience, des chercheurs ont prouvé que les personnes ayant des nuits plus courtes voient leurs capacités cognitives réduites.
Pour parvenir à cette conclusion, l’équipe de chercheurs a réuni les données de sommeil de 47 029 personnes, issues de différentes banques de données médicales, âgées de 20 à 89 ans.
Les participants ont été divisés en deux groupes : les petits dormeurs (moins de 6 heures par nuit) et les dormeurs dont la durée de sommeil est jugée normale (entre 7 et 8 heures par nuit). Ensuite, les deux groupes ont été sous-divisés en fonction des divers problèmes de sommeil rencontrés comme la somnolence diurne ou l’insomnie.
Une durée de sommeil courte altère les capacités cognitives
Les résultats obtenus par les chercheurs ont montré que les personnes appartenant au groupe des petits dormeurs avaient une fonction cognitive cérébrale légèrement inférieure à l’autre groupe.
« Les résultats suggèrent que certaines personnes peuvent faire face à moins de sommeil sans associations négatives évidentes avec la morphométrie cérébrale et que la somnolence et les problèmes de sommeil peuvent être plus liés aux différences structurelles du cerveau qu'à la durée. Cependant, la performance légèrement inférieure aux tests de capacités cognitives générales justifie un examen plus approfondi dans des contextes naturels » ont précisé les chercheurs.
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