Comment faire un câlin pour qu’il fasse vraiment du bien ?

Les humains apprécient le contact physique d’un câlin pour réduire leur niveau d’anxiété, être consolés, se sentir moins seul, et obtenir du réconfort. Ces interventions tactiles ont un effet bénéfique indéniable sur le bien-être physique et mental.

Cela permet de réduire le stress, la douleur, ou encore les symptômes de dépression. Car en faisant un câlin à quelqu’un, vous diminuez le taux de cortisol dans le sang, qui est l’hormone du stress. Et au contraire, vous favorisez la libération d’ocytocine, l’hormone du bonheur et du bien-être.

La bonne façon de faire un câlin

La position du câlin semble ne pas avoir d’impact sur le bien-être ressenti, mais faut-il faire de longs câlins pour en retirer davantage de bénéfices ? Selon des chercheurs néerlandais, qui ont parcouru plus de 200 études sur la question, un câlin rapide est aussi efficace qu’un plus prolongé. Cependant, pour plus d’efficacité, il faut se faire des câlins plus souvent. Il vaut mieux donc faire des courts câlins fréquemment que des longs câlins de façon plus rare. Des chercheurs britanniques apportent un complément d’information intéressant sur ce sujet : les câlins qui généreraient le plus de bienfaits seraient ceux qui durent entre cinq et dix secondes.

Et fait étonnant, selon l’équipe de chercheurs néerlandais menée par le professeur Julian Keysers, faire un câlin à un objet ou à un robot a également des bienfaits sur le bien-être. Ainsi, les personnes vivant seules peuvent câliner une peluche, un robot tactile, ou dormir avec une couverture lestée pour bénéficier également d’une libération d’ocytocine. Et si vous avez un animal de compagnie, vous pouvez bien sûr aussi le câliner !