Au ski, faites attention au syndrome du 2ème jour Adobe Stock

Neige, chalet bien chaud, ski, raclette… Les conditions idéales sont réunies pour que vous passiez un séjour inoubliable à la montagne, alors pas question de finir dans un lit d’hôpital dès le deuxième jour de vacances ! D’après l’association des Médecins de Montagne (MdM), ce serait en effet la journée la plus à risque pour tous les skieurs… Explications !

Qu’est-ce-que le syndrome du 2ème jour ?

En 2020, la MdM recense pas moins de 110 791 blessés pour la saison qui s’est arrêtée au 15 mars avec le premier confinement lié à la pandémie de Covid-19. Et après une année blanche en raison de la fermeture des remontées mécaniques, l’association met particulièrement en garde les adeptes des sports de glisse contre les risques d’accident, notamment dès le début du séjour.

Si le deuxième jour de ski est particulièrement dangereux, c'est à cause de la première journée. En effet, les efforts de la veille marquent le corps, d’autant plus que la plupart des skieurs sont excités le premier jour et ne prennent pas assez de repos. Les muscles, les articulations et les ligaments sont soudainement sollicités, et souvent de façon trop intense. Par conséquent, le corps fatigué répond moins bien le lendemain, ce qui augmente les risques de chute.

Ski : les conseils des médecins pour éviter les accidents

Pour se protéger, l’association des Médecins de Montagne préconise aux skieurs de modérer leurs efforts et de choisir les pistes les plus accessibles au début. L’idée est d’y aller en douceur et progressivement, surtout quand on ne pratique pas beaucoup de sport au quotidien. Il est également impératif de s’échauffer avant de chausser les skis, sous peine de risquer le claquage au premier virage. Les spécialistes conseillent également aux vacanciers de rentrer une ou deux heures plus tôt, afin de garder un temps de repos nécessaire à l’organisme. Enfin, ils rappellent l’importance de s’hydrater tout au long de la journée.

Une autre façon de prévenir les risques : le bon équipement ! En effet, le réglage des fixations des skis exerce une influence sur les entorses du genou. “Pour plus de sécurité, faites régler vos fixations chaque année selon la norme ISO 11088, ou vous-même grâce à l’application ISO-SKI. Effectuez un réglage de 15 % en moins pour les femmes et les débutants”, précise la MdM. Pour celles et ceux qui préfèrent le snowboard, ils insistent sur l’importance d’utiliser des protections de poignets adaptées.

60 % des entorses et fractures surviennent en sports d’hiver

En ski alpin, 54 % des blessures concernent les membres inférieurs, avec 32 % d’entorses au genou. “Les entorses du genou sont les lésions les plus fréquentes en ski alpin avec une nette prédominance chez la femme”, précise le groupe de médecins.

A l’inverse, le snowboard entraîne plus de blessures sur le haut du corps, avec une prévalence de 59 % pour les membres supérieurs, dont 25 % de fractures du poignet. Au total, les spécialistes estiment que près de six fractures ou entorses sur dix ont lieu pendant les sports d’hiver.

Sources

https://www.cnews.fr/sport/2021-12-18/ski-et-syndrome-du-deuxieme-jour-de-quoi-sagit-il-1161616 

https://www.mdem.org/sites/default/files/documents/DP%202020_0.pdf

mots-clés : fracture, chute
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