- 1 - 01 1. Gare aux guêpes et aux abeilles !
- 2 - Epines d’oursin : difficile à retirer
- 3 - Vive : soulager la douleur, vite !
- 4 - Méduse : éliminez les cellules urticantes
- 5 - Mesures en cas de coupures !
- 6 - Coup de soleil, mode d’emploi
- 7 - Finie la lucite estivale !
- 8 - Insolation : consultez !
- 9 - Coup de chaleur : de l’eau… et des secours !
- 10 - Hydrocution, comment réagir ?
01 1. Gare aux guêpes et aux abeilles !
Pour les éviter : sur la plage les moustiques sont rares… Ils préfèrent les eaux stagnantes. Mais méfiez-vous des abeilles et des guêpes ! Evitez, les tissus de couleurs vives (maillots, serviettes, parasol…), les crèmes solaires parfumées, et ne laissez aucune boisson ou aliment sucré à votre proximité. Et si ça vous arrive quand même : désinfectez la lésion. S’il s’agit d’une abeille, retirez le dard avec une pince à épiler désinfectée –sans le briser (il contient une poche de venin)… Attention, en cas de piqûre au niveau de la gorge, dans la bouche ou de réaction allergique (gonflement, douleurs intenses…), faites immédiatement le 15 ou alertez le poste de secours !
Epines d’oursin : difficile à retirer
Pour les éviter : certes, ce n’est pas très esthétique, mais sur les rochers et dans les criques, pensez aux sandales en plastiques ! Et si ça vous arrive quand même : les aiguilles d’oursins ne contiennent aucun venin. Le problème, c’est qu’elles sont difficiles à extraire. En pratique : retirez délicatement l’aiguille entière (attention, elle se brise facilement) à l’aide d’une pince à épiler, puis désinfectez. Si la douleur persiste ou si la lésion s’infecte, n’hésitez pas à consulter. La CNAM rembourse les consultations hors parcours de soin sur le lieu de vacances.
Vive : soulager la douleur, vite !
Pour les éviter : Ces petits poissons venimeux se cachent surtout sous le sable des plages du sud de la France. Il n’y a qu’un moyen de s’en prémunir : des sandales en plastique… ! Et si ça vous arrive quand même : la piqûre provoque une douleur intense pouvant aller jusqu’au malaise… Sortez immédiatement de l’eau, et pour soulager la souffrance, appliquer le plus vite possible sur la zone touchée quelque chose de chaud, du sable par exemple. Le venin de la vive est thermolabile (il se détériore avec la chaleur). Ensuite, il est conseillé de faire un crochet par le poste de secours (au cas où) et de surveiller sa température pendant 24 h. Bien sur, en cas de gonflement ou de douleurs intenses, faites le 15. !
Méduse : éliminez les cellules urticantes
Pour les éviter : les méduses vivent le long des côtes en eaux peu profondes, au bord des plages ! Seule solution : bien choisir son lieu de baignade… Et si ça vous arrive quand même : tout contact avec une méduse entraîne des lésions douloureuses... généralement sans gravité. Rincez immédiatement la zone touchée à l’eau de mer. Appliquez-y du sable chaud. Laissez sécher et rincer à nouveau, pour débarrasser votre peau des cellules urticantes de l’animal. A noter : comme la vive ou l’abeille, la méduse peut provoquer des réactions allergiques graves (choc anaphylactique). Gonflement, douleurs intenses, difficultés à respirer… faites le 15 !
Mesures en cas de coupures !
Pour les éviter : renseignez-vous sur la propreté des zones de baignades (médias, communes de séjour…) et portez des sandales. Et si ça vous arrive quand même : pas de panique en cas de coupure sur la plage. Les germes et virus supportent mal la chaleur. Assurez-vous néanmoins que votre dernier vaccin anti-tétanique ne date pas de plus de 10 ans (sinon consultez !), retirez si besoin le corps étranger, lavez la plaie à l’eau douce et au savon, désinfectez et protégez la plaie. A noter : évitez si nécessaires, les baignades pendant quelques jours. L’eau salée ralentit la cicatrisation.
Coup de soleil, mode d’emploi
Pour les éviter : jamais d’exposition entre midi et 14 heures, même par temps voilé. Pensez au parasol et aux crèmes solaires. Attention, les indices de 0 à 12 n’ont qu’une utilité : hydrater, et de 13 à 19, ils offrent une protection… minimale ! Et si ça vous arrive quand même : buvez pour vous réhydrater et couvrez la brûlure d’un linge humide. Attention : la Biafine® est efficace, à condition de ne pas s’exposer pendant quelques jours. Elle forme des billes d’eau qui font loupe à la surface de la peau. Si le coup de soleil est étendu, surveillez votre température 24 h pour prévenir un éventuel coup de chaleur. En cas de fièvre ou de coloration foncée ou blanchâtre, consultez !
Finie la lucite estivale !
Pour l’éviter : exposez-vous progressivement. Vous devriez couper à cette réaction cutanée liée au soleil, qui se caractérise par de petits boutons et plaques rouges, parfois accompagnés de démangeaisons. Il est également conseillé d’opter pour une crème d’indice supérieur à 25, qui protège à la fois des UVB… et des UVA (semble-t-il responsables de la lucite estivale). Et si ça vous arrive quand même : n’exposez plus les zones sensibles (couvrez-vous !). Les symptômes disparaîtront d’eux mêmes en quelques jours.
Insolation : consultez !
Pour l’éviter : ne vous exposez pas entre midi et 14 heures, pensez au parasol et surtout, au chapeau (s’il couvre la nuque c’est encore mieux !). Et si ça vous arrive quand même : sauf cas grave, les signes de l’insolation se manifestent en général en fin de journée. Maux de tête, sensation de froid, nausées, vomissements, malaise doivent donner l’alerte. Il faut consulter ! « L’insolation peut non seulement entraîner une perte de connaissance, mais avoir des répercussions neurologiques » explique Michel Huguet, médecin urgentiste à la Croix Rouge.
Coup de chaleur : de l’eau… et des secours !
Pour l’éviter : le coût de chaleur se caractérise par une grave élévation de la température corporelle. Trois conseils pour s’en prémunir : buvez 1,5 l à 2 l d’eau tout au long de la journée pour assurer la régulation thermique de votre organisme, soyez raisonnable quant au soleil (oubliez la plage entre midi et 14 heures !), et pensez au parasol et chapeaux… Et si ça vous arrive quand même : fatigue, nausées, vomissements, soif intense sont les principaux symptômes. Face à eux, contactez les secours, et placez la personne à l’ombre pour la faire boire. Vous pouvez aussi humidifier des serviettes avec de l’eau de mer et l’en couvrir.
Hydrocution, comment réagir ?
Pour l’éviter : l’hydrocution survient lorsqu’on entre brutalement dans l’eau fraîche alors qu’on est en pleine digestion, après une exposition au soleil ou un repas copieux et alcoolisé. Et si ça vous arrive quand même : l’hydrocution peut se manifester par des maux de tête, des démangeaisons, des frissons, des troubles visuels et auditifs, des crampes, une sensation de fatigue… ou une perte de connaissance. Sortez immédiatement la personne de l’eau ou appelez à l’aide pour éviter la noyade et contactez les secours. En cas de perte de connaissance, placez-là en position latérale.
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