Arthrose lombaire : comment se passent les infiltrations ?©iStockIstock

Également appelée lombarthrose, l'arthrose lombaire est une pathologie douloureuse qui affecte progressivement les vertèbres lombaires. Lorsque les traitements anti-inflammatoires oraux ne suffisent pas à soulager le patient, la réalisation d'infiltrations est envisagée.

Qu'est-ce que l'arthrose lombaire ?

La lombarthrose est une dégénérescence des articulations qui peut être de deux natures distinctes. Elle peut, d'une part, toucher les disques intervertébraux. Or, ces coussinets cartilagineux servent à amortir les frottements entre chaque vertèbre. D'autre part, elle peut également survenir au niveau des articulations interapophysaires postérieures. Ces articulations spécifiques constituent en quelque sorte des guides lors des mouvements du rachis. Dans ce cas, on parle d'arthrose interapophysaire.

Arthrose lombaire : le traitement par infiltrations

En cas d'échec du traitement médicamenteux classique, le recours aux infiltrations de corticoïdes directement dans la zone douloureuse est privilégié en seconde intention. Cette pratique médicale consiste à injecter une substance anti-inflammatoire, généralement à base de cortisone, au niveau de l'articulation arthrosique. Les infiltrations sont effectuées au niveau de certaines zones de la colonne vertébrale, afin de soulager les douleurs liées aux lombalgies telles que la sciatique, l'arthrose lombaire ou la hernie discale. Dans la majorité des cas, l'infiltration est réalisée sous anesthésie locorégionale et ne requiert pas d'hospitalisation. Il faudra néanmoins respecter 1 à 2 jours de repos ensuite afin de ne pas exercer de pression sur l'articulation. Ce type de traitement ne doit être préconisé que de manière ponctuelle. Si la première infiltration ne donne pas de résultats satisfaisants, une seconde pourra néanmoins être envisagée.

Technique d'injection au cours d'une infiltration de corticoïdes

Avant de procéder à l'injection proprement dite, le médecin s'assure qu'il n'existe aucune contre-indication à l'infiltration : allergie, maladie infectieuse, diabète, patient sous anticoagulant, par exemple. Le patient est allongé sur une table, sur le ventre, afin de procéder à l'examen. Le médecin pratique une antisepsie de la peau et une anesthésie locale. Il injecte ensuite un anti-inflammatoire (cortisone) entre deux vertèbres lombaires ou à proximité de la racine nerveuse douloureuse. L'infiltration est effectuée sous contrôle radio. Le médecin injecte la cortisone après avoir injecté un produit de contraste, pour identifier correctement la zone d'infiltration.

Sources

Arthrose lombaire et lombalgie, 09/02/11, Jean-Pierre Valat, Sylvie Rozenberg

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