Sueurs nocturnes : les solutions
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Pas plus de 19°c dans la chambre !

Pas plus de 19°c dans la chambre !Même si les sueurs nocturnes sont liées à des facteurs hormonaux, la chaleur n'arrange rien ! Il est important de diminuer la température dans la chambre (19°C pas plus, même l'hiver) et de bien aérer le soir avant de se coucher. Eviter également les draps et oreillers en synthétique qui favorisent la transpiration et privilégier les matières naturelles (coton, lin...). Pas donné mais utile si les sueurs nocturnes causent une vraie gêne et qu'on doit changer les draps régulièrement : un surmatelas rafraîchissant.

Le plus simple : l'homéopathie

Le plus simple : l'homéopathieLe plus simple, en auto-médication, c'est d'essayer la spécialité Acthéane (Boiron) qui réunit plusieurs souches et a montré son efficacité pour diminuer les différents symptômes (bouffées de chaleur, sueurs...).

En pratique : Il faut commencer à 4 comprimés par jour puis diminuer en fonction de l'amélioration. Si ça ne suffit pas, le pharmacien ou le médecin homéopathe peut proposer un traitement plus ciblé des symptômes (Lachesis ou Sepia 15 CH pour sudation importante, 5 granules au coucher à renouveler dans la nuit si besoin) associé à un traitement de fond.

Soja, houblon, lin : les plantes qui compensent les variations hormonales

Soja, houblon, lin : les plantes qui compensent les variations hormonalesLes plantes comme le soja, le houblon, le lin, la sauge... délivrent des "phyto-oestrogènes" qui aident à soulager l'ensemble des symptômes de la ménopause.

En pratique : On les trouve seules ou associées dans des produits spécial ménopause (Triolinum Jour/Nuit, Ménophytea Bouffées de chaleur, A.Vogel Ménopause, etc.). Il ne faut pas dépasser 1mg de phyto-oestrogènes par kilo de poids et par jour (60 mg/jour si l'on pèse 60kg par exemple). Attention notamment si on consomme déjà beaucoup de soja via l'alimentation (yaourts, lait, tofu...). La sauge, reconnue pour son efficacité contre la transpiration excessive peut aussi être prise sous forme de tisane (1 à 3 g de feuilles séchées par jour, 3 tasses par jour). "Il ne faut pas hésiter à tester une plante et à changer si on ne note pas d'amélioration au bout de 2 à 3 mois, car ce qui marche pour une femme ne marche pas forcément pour l'autre, l'efficacité est très variable et très personnelle", précise le Dr Christelle Charvet, gynécologue.

Des compléments de vitamines et antioxydants

Des compléments de vitamines et antioxydantsIl existe des compléments alimentaires dédiés à la ménopause, sans phyto-oestrogènes (Manhae, Serelys, Abufène, Syclirena...). Ils contiennent des acides gras, vitamines (B1, B6, B9...), antioxydants (beta-carotène, vitamine E, zinc...) et acides aminés. "Ces compléments ne jouent pas sur les hormones ni sur le mécanisme des bouffées de chaleur et des sueurs, mais boostent l'organisme de manière générale et permettent de mieux gérer cette période de transition. Là encore, il faut essayer et voir ce que ça donne au cas par cas mais les patientes sont souvent satisfaites", constate la gynécologue.

Un traitement hormonal classique si rien d'autre ne marche

Un traitement hormonal classique si rien d'autre ne marche"Mieux vaut d'abord essayer les solutions naturelles, mais si rien ne marche et que les bouffées de chaleur et/ou les sueurs nocturnes représentent une gêne au quotidien, il n'y a pas de raison de se priver du traitement hormonal substitutif, qui apporte une meilleure qualité de vie" affirme la gynécologue.

En pratique : Le médecin prescrira alors le traitement le moins dosé possible sur une durée la plus courte possible, même s'il est parfois nécessaire de le prendre au long cours pendant plusieurs années. Le plus souvent, il s'agit d'oestrogènes par voie locale (gel ou patch) à appliquer du 1er au 25 du mois (3 jours de pause minimum), associés à de la progestérone naturelle.

Les contre-indications : antécédents de cancer du sein, maladies thrombo-emboliques et au cas par cas si fibromes, endométriose, antécédents familiaux de cancer du sein...

Rester active

Rester active"Mieux on est dans son corps et dans sa tête, moins on a de symptômes au moment de la ménopause" rappelle le Dr Charvet. Il a été prouvé qu'une activité physique régulière peut diminuer les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes. "L'important, c'est la régularité, mieux vaut 3 fois 30 minutes de marche rapide dans la semaine qu'une heure de footing", ajoute la spécialiste. Autre bon réflexe : arrêter de fumer ! Le tabagisme avance en effet en moyenne de 3 ans l'arrivée de la ménopause et augmente aussi l'intensité des symptômes.

Commencer les traitements dès la périménopause

Commencer les traitements dès la périménopause"Il n'y a pas qu'au moment de la ménopause proprement dite qu'on peut être gênée par des sueurs nocturnes mais aussi pendant la période de périménopause, qui intervient jusque 8 ans avant, voire parfois dès 35/40 ans", précise le Dr Charvet. Dans ces cas-là, pas de traitement hormonal substitutif possible. En revanche, s'il y a besoin d'un moyen de contraception, une pilule oestro-progestative peut aider, ainsi qu'un progestatif seul pour régulariser les cycles si on note que les règles commencent à s'espacer. On peut également avoir recours à l'homéopathie (Lachesis notamment), aux compléments alimentaires et aux phyto-oestrogènes à des doses adaptées (Phytosoya préménopause par exemple).

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