On estime à 17,7 millions le nombre de décès imputables aux maladies cardio-vasculaires dans le monde selon l'OMS.
En France, la prévalence de l’infarctus du myocarde se situe aux alentours de 80 000 cas par an avec 12 000 décès annuels. Environ, 5% des patients décèdent le jour même, et 15% dans l’année qui suit. D'où l'importance de savoir repérer les signes d'alerte à temps.
Afin de sensibiliser la population aux symptômes d'alerte, l'American Heart Association (AHA) évoque les zones du corps qui sont susceptibles de présager un infarctus. "Les symptômes d'une crise cardiaque peuvent être immédiats et peuvent inclure une gêne intense dans la poitrine ou d'autres régions du corps, estiment leurs experts sur leur site internet. Le plus souvent, cependant, les symptômes commencent lentement et persistent pendant des heures, des jours ou des semaines avant une crise cardiaque". Aperçu dans notre diaporama.
Crise cardiaque : comment réagir si vous êtes témoin
"Contrairement à l'arrêt cardiaque, le cœur ne s'arrête généralement pas de battre lors d'une crise cardiaque, précise l'AHA. Plus la personne reste longtemps sans traitement, plus les dommages sont importants".
Même si vous n'êtes pas sûr qu'il s'agisse d'une crise cardiaque, appelez les urgences si vous êtes témoin. "Chaque minute compte. Il est préférable d'appeler votre numéro d'urgence local plutôt que vous rendre immédiatement aux urgences. Le personnel des services médicaux d'urgence (EMS) peut commencer le traitement à son arrivée, jusqu'à une heure plus tôt que si quelqu'un se rend à l'hôpital en voiture. Les patients souffrant de douleurs thoraciques qui arrivent en ambulance reçoivent généralement un traitement plus rapide à l'hôpital également", ajoute l'association.
Crise cardiaque : le délai de prise en charge peut aggraver l'étendue de la nécrose
La crise cardiaque est dû à l’absence d’oxygénation du muscle cardiaque, ou myocarde, en raison de l’obstruction d’une ou plusieurs artères irriguant le cœur (artères coronaires). Ce phénomène entraîne la nécrose du muscle cardiaque. Si la nécrose est très étendue, le muscle cardiaque ne pourra plus assurer sa fonction de pompe et le cœur peut s’arrêter. Plus le myocarde est endommagé, plus le risque de complications est important et le délai de prise en charge peut aggraver l’étendue de la nécrose myocardique.
La poitrine
La douleur thoracique est certainement l'un des signes les plus courants. Selon l'American Heart Association (AHA), une personne peut ressentir "une pression inconfortable, une sensation de compression ou une douleur au centre de la poitrine".
Le dos
Si la douleur thoracique est le signe le plus révélateur d'une crise cardiaque, il ne faut pas négliger les symptômes avant-coureurs qui peuvent apparaître dans le dos, en particulier chez les femmes. L'American Heart Association affirme que les femmes sont plus susceptibles que les hommes de se plaindre de maux de dos survenant avant et pendant une crise cardiaque.
La mâchoire
Chez les femmes en particulier, une douleur à la mâchoire du côté gauche du visage pourrait être un signe courant d'une crise cardiaque.
La nuque
La crise cardiaque est due à un caillot qui obstrue le flux sanguin dans le muscle cardiaque. Si un inconfort peut se présenter dans votre poitrine, la douleur peut se propager à votre cou au fil du temps.
L'épaule
Lorsqu'une douleur se propage à votre cou, votre mâchoire et vos épaules depuis votre poitrine comme point de départ, cela peut être le signe d'une crise cardiaque.
Le bras gauche
Étant donné qu'une crise cardiaque survient en raison d'un blocage du flux sanguin vers le muscle cardiaque, elle peut provoquer des douleurs dans le bras gauche.
https://cpr.heart.org/en/resources/cardiac-arrest-vs-heart-attack
https://timesofindia.indiatimes.com/life-style/health-fitness/health-news/6-body-parts-that-can-signal-a-heart-attack/photostory/87776790.cms?picid=87776915
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de Medisite.
Votre adresse mail est collectée par Medisite.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.