Certaines femmes pensant souffrir d’un Covid long pourraient en réalité commencer leur ménopause

Vous êtes fatiguée, vous ressentez des douleurs musculaires et votre mémoire vous joue des tours ? Vous pensez que tout cela est lié à une forme longue du Covid-19 ? Si vous approchez de la cinquantaine, il se pourrait que cela soit, en réalité, dû à la ménopause. En effet, plusieurs symptômes correspondent à ces deux situations.

Par ailleurs, les études faites jusqu’à présent sur le Covid long montrent que la majorité des personnes qui en souffrent sont des femmes. De plus, la plupart des patientes qui déclarent avoir une forme longue de la maladie ont environ 45 ans.

Un traitement hormonal de substition pour faire la différence

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit le Covid long comme la persistance des symptômes liés à la contraction du coronavirus pendant au moins 3 mois. “Cela correspondrait à 2,06 millions de personnes de plus de 18 ans concernées dans la population française début avril 2022”, estime Santé publique France.

D’après la docteure Louise Newson, médecin généraliste interrogée par The Daily Telegraph dans un article daté du 28 décembre 2022, de nombreuses femmes qui expérimentent ces symptômes, assez vagues, pourraient ainsi se voir prescrire un traitement hormonal de substitution (THS) pour y remédier.

Ce traitement concerne les femmes dont les troubles liés à la ménopause sont particulièrement gênants au quotidien. “Il repose sur la prescription d'hormones sexuelles, destinée à compenser la chute de leur taux sanguin”, indique le dictionnaire médical Vidal.

La ménopause survient le plus souvent entre 45 et 55 ans. L’arrêt des règles est causé par des chutes des taux hormonaux dans le sang, comme celui de l’oestrogène. On estime aujourd’hui qu’environ 7 femmes sur 10 souffrent de symptômes au moins désagréables, au pire handicapants, liés à la ménopause.