AVC ischémique : la rééducation©iStockIstock

AVC : symptômes

Il est essentiel de savoir repérer rapidement les premiers signes annonciateurs d'un AVC. Ainsi, en cas de paralysie d'un membre, d'une perte de sensibilité d'une partie du corps, de la perte de vision d'un œil, de troubles du langage ou d'une confusion, il ne faut pas hésiter à faire appel aux services d'urgence (15). Même si les symptômes ont tendance à s'amenuiser, il est préférable de ne prendre aucun risque et d'appeler les secours.

AVC ischémique

Suite à un AVC ischémique, il n'est pas rare de présenter des séquelles dites fonctionnelles. Il s'agit le plus souvent de la paralysie d'un membre, d'une hémiplégie, d'une aphasie (incapacité à parler ou à comprendre un message) et/ou de troubles cognitifs. Ces symptômes disparaissent généralement spontanément. Toutefois, lorsque ce n'est pas le cas, une rééducation, qui doit intervenir immédiatement après l'AVC, est indispensable.

Rééducation après un AVC

La rééducation devient intensive au bout d'environ une semaine après l'accident. Elle permettra de retrouver les fonctions motrices (dans 85 % des cas) puis, dans un second temps, cognitives. La rééducation dure environ trois mois mais elle peut être bien plus longue si les fonctions cognitives ne sont pas correctement récupérées. De nombreuses techniques existent : la rééducation classique, la rééducation contrainte, la prise de médicaments (fluoxétine), la réalité virtuelle. Quelles que soient les techniques employées, on sait que c'est lorsque le patient est volontaire et activement impliqué dans sa rééducation que les résultats sont les meilleurs.

mots-clés : avc ischémique
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