couple marié érotique faisant l'amour au litFotolia,photographee
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Foncer sur ses parties génitales

D'un point de vue excitation, les hommes et les femmes sont conçus différemment. "Pour lui, commencer le rapport directement par une fellation ne pose pas de problème, explique Albert Barbaro, médecin sexologue. En revanche, caresser directement la vulve ou la poitrine de votre partenaire pour lui donner envie n'est pas une bonne idée !"

Ce qu'il faut faire : pour que la partenaire apprécie des caresses plus intimes, elle a besoin d'être mise en conditions : caresses dans les cheveux, souffle dans le cou, baisers sur le corps… Il faut prendre son temps.

Enchaîner trop de positions

Missionnaire, levrette, Andromaque... Messieurs, si vous souhaitez mener votre partenaire au septième ciel un conseil : ne cherchez pas la performance olympique ! "Changer plusieurs fois de positions permet de stimuler des zones différentes et varier les plaisirs, explique Albert Barbaro, médecin sexologue. Mais, en faire trop ne laisse pas le temps de goûter la sensorialité."

Ce qu'il faut faire : pour atteindre l’orgasme, une femme a besoin d'un rythme de caresses ou de va-et-vient constants. Avec plus de trois positions, il risque de mettre trop de temps à venir.

Être trop féroce lors d'une fellation

Même si la fellation est le préliminaire que les hommes préfèrent, une crainte de mutilation reste au coin de leur tête pendant l'acte. La femme doit impérativement contrôler ses gestes et s'assurer que ses dents ne rencontrent pas brutalement le gland du pénis de son partenaire. Pourquoi ? Cela risque de lui causer une grande douleur et faire retomber l'érection immédiatement.

Ce qu'il faut faire : "Prenez la précaution d'isoler vos dents en les recouvrant de vos lèvres repliées sur elles" conseille le médecin sexologue Gérard Leleu, dans son livre L'homme nouveau.

Une fessée sans lui demander

Même si le succès du livre 50 nuances de Grey a fait connaître un essor aux pratiques sadomasochiste soft, mieux vaut s'assurer que sa partenaire est d'accord avant de tester par exemple la fessée. Geste doux ou non contrôlé, "une fois que c'est fait on ne revient plus en arrière, elle risque de vous en vouloir et couper court à votre ébat" prévient le sexologue.

Ce qu'il faut faire : pas la peine de lui faire signer un contrat. Il faut s'arranger pour glisser le sujet subtilement avant et s'assurer qu'elle soit d'accord.

Rire pendant un cunnilingus ou une fellation

Entendre sa partenaire rigoler ou pouffer de rire pendant qu'on lui offre un baiser ou des caresses intimes a de quoi déstabiliser même le plus grand séducteur du monde. "A moins que ce ne soit dans le cadre d'un jeu sexuel, il faut éviter ce genre de réaction. Rire permet de libérer les tensions, si cela arrive lorsque l'autre est en pleine concentration et cherche à donner du plaisir, il risque de mal l'interpréter" explique Albert Barbaro.

Ce qu'il faut faire : si cela ne plait pas, il faut exprimer clairement pourquoi ou indiquer ce que l'on préfère... mais toujours en y mettant les formes !

Tenter une pratique anale sans en parler avant

42% des hommes apprécieraient l'érotisme anal, selon Gérard Leleu, sexologue. Même si cette pratique est de moins en moins taboue chez les femmes, elle reste peu commune et surtout demande un minium de préparation physique et mentale. Il ne faut surtout pas s'aventurer sur ce terrain sans avoir eu son accord avant l'acte.

Ce qu'il faut faire : essayer d'aborder le sujet avant et pour connaître son avis sur le plaisir anal.

Se laisser aller trop tôt

Contrôler son éjaculation, plus facile à dire qu'à faire ! Pourtant c'est un détail qui a son importance, plus particulièrement pendant une fellation ou la masturbation. "La majorité des femmes trouvent le sperme "dégueu" et refusent l'éjaculation dans la bouche", explique le médecin sexologue Garard Leleu. Jouir hors pénétration sur sa partenaire peut être très mal vécu et mal interprété si elle n'est pas d'accord.

Ce qu'il faut faire : "Le contrat doit être passé avant l'exercice" assure le spécialiste. Lorsqu'elle pratique une fellation ou la masturbation, la femme doit aussi apprendre à reconnaître les signes annonciateurs de l'orgasme de son partenaire et s'arrêter avant qu'il ne puisse plus se contrôler.

Ne pas se laver avant le rapport

Parmi les tue-l'amour rédhibitoires à l'acte sexuel : les mauvaises odeurs corporelles. Néanmoins "cela dépend des personnes, précise Albert Barbaro, médecin sexologue. Certain(e)s peuvent être excité(e)s par des senteurs comme celle de la sueur." En revanche, tout ce qui est nauséeux, comme les pieds ou la mauvaise haleine peuvent bloquer totalement la concentration et l'excitation d'une personne.

Ce qu'il faut faire : passer quelques secondes par la salle de bain ou toujours avoir quelques lingettes déodorantes sur soi. Pas la peine de se désinfecter, "une odeur trop aseptisée peut aussi être dérangeante", ajoute le spécialiste.

S’endormir directement après l’orgasme

Après l’extase, la femme se sent très énergique, elle a souvent envie de recommencer ou de parler. Rien de plus vexant à ce moment-là que son partenaire s'endorme directement. Cette réaction est tout à fait normale, elle résulte de la sécrétion d’hormones qui procurent une sensation de lassitude et une envie de dormir. Mais il y a quand même un minimum syndical à respecter.

Ce qu'il faut faire : sans partir dans un débat élaboré, quelques échanges avec sa partenaire pour qu'elle n'ait pas l'impression d'être uniquement un objet de plaisir sont les bienvenus à ce moment.

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