Ménopause, grossesse, allaitement... Les fluctuations hormonales sont souvent responsables, chez la femme, de sécheresse au niveau de la vulve et du vagin. Ce symptôme désagréable est un frein à la sexualité, aussi bien pour le désir que le plaisir. Une nouvelle étude menée par l'Ifop et le laboratoire Bayer sur 1400 femmes âgées de 45 à 60 ans révèle que 66% d'entre elles ont des rapports douloureux.
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Troubles érectiles : et si c'était la faute de sa mère ?A cause de ces douleurs associées à la sécheresse intime, 68% ont diminué la fréquence de leurs rapports sexuels. Pire, 17% ont tout bonnement arrêté de faire l'amour.
Quelles solutions en cas de sécheresse intime ?
Même si c'est un sujet tabou -41% des femmes ne parlent pas de leur sécheresse intime à leur médecin ou gynécologue- il faut réussir à dépasser l'état de gêne et demander des solutions, avant qu'il ne soit trop tard pour le couple. Il ne faut pas oublier que moins il y a de rapports sexuels, moins il y a d'envie d'en avoir.
Or, une femme sur deux en périménopause ou ménopause n'a jamais eu recours à des produits ou traitements pour se soulager. Parmi les solutions : les lubrifiants, les soins lavants intimes spécial Sécheresse (le laboratoire Bayer sort une gamme de produits dédiés à ce trouble), les gels hydrophiles (mais ils sont contraignants comme ils doivent être utilisés 3 fois par semaine et coûteux (15 à 20 euros par mois, non remboursé)), les ovules vaginaux, les lactobacilles ou encore les traitements hormonaux substitutifs (envisagés uniquement après 1 an d'arrêt des règles).
En dehors de ces solutions de soins, certains bons gestes sous la couette permettent d'augmenter la lubrification. Par exemple, en prolongeant la durée des préliminaires et en ayant des rapports sexuels réguliers (au moins une fois par semaine).
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