Chute hormonale : une cause de la déprime post-accouchement
Vous venez de donner vie à un petit être adorable. Tout le monde vous dit que vous devriez être heureuse et pourtant, vous pleurez... Pas d'inquiétude, c'est normal ! Ressentir des émotions antagonistes – je suis heureuse et triste à la fois – est fréquent après un accouchement : cela s'appelle le baby-blues. Touchant 8 femmes sur 10, ce passage à vide qui apparaît entre le 3e et 11e jour après la naissance peut durer jusqu'à une semaine. Engendré par la fatigue ou des émotions, il est aussi dû à une chute hormonale brutale qui a lieu après l'accouchement.
Éviter la déprime après l'accouchement : les solutions
Pour éviter que cette baisse de moral dure et que la déprime s'installe, écoutez-vous ! Quelques exemples :
- vous n'avez pas envie de recevoir de visites à la maternité ? Pas de problème, les sages-femmes et le papa sauront être vos complices en prétextant une fatigue intense, ce qui est souvent vrai ;
- entourez-vous de personnes bienveillantes qui sauront vous soutenir sans vous juger ;
- à la maison, reposez-vous dès que votre bébé dort, le reste peut bien attendre.
Si après deux semaines il n'y a aucune amélioration, il s'agit peut-être d'une dépression.
Et si c'était une dépression ?
Du simple baby-blues à la dépression, il n'y a parfois qu'un pas. Équilibre psychologique fragile, traumatisme, isolement, certains événements de la vie refont parfois surface à l'occasion d'une naissance. Si les idées moroses s'installent durablement, il s'agit peut-être d'une dépression. Il est alors important d'en parler et de consulter ainsi que, encore une fois, de s'entourer.
Dans certains cas, une psychose puerpérale peut se déclencher après une naissance : grave, mais très rare, elle nécessite une hospitalisation en service psychiatrique.
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