Venir en même temps que lui
"Si la femme peut trouver l’orgasme trop long à venir, il est plus rare qu'elle décide de le retarder car contrairement à l'homme, elle peut en avoir plusieurs à la suite, sans être K.O ensuite ", rappelle le Dr Leleu. Mais si elle souhaite tout de même repousser l’orgasme, par exemple pour jouir en même temps que son partenaire, elle doit, tout comme l'homme, guetter certains signes annonciateurs. "Lorsque l'on ressent un plaisir qui devient plus aigu, au niveau de l'entrée du vagin, c'est le moment de ralentir ou de modifier ses mouvements et ses pensées pour diminuer légèrement ce plaisir. Quelques secondes plus tard, à partir du moment où l'orgasme se déclenche, il est alors trop tard pour le contrôler", rappelle le sexologue.
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La capacité de la femme à obtenir un orgasme facilement dépend beaucoup de son âge et de son expérience, la maturité sexuelle pouvant arriver plus ou moins tôt, à 30 ans comme à 50. "Mais pour favoriser la survenue de l'orgasme, la femme doit toujours se sentir libre, et prendre l'initiative dans le rapport sexuel" assure le Dr Gérard Leleu, sexologue, auteur du livre A vous le 7ème ciel, les secrets de la jouissance au féminin.
En pratique : elle doit par exemple pouvoir contrôler ses mouvements, leur intensité, leur profondeur, leur rapidité, les pauses éventuelles... et choisir la position qui lui apporte le plus de volupté pour que l'extase vienne plus vite. Certaines positions, comme celle de la levrette (à 4 pattes, avec l'homme derrière) ou de la "cavalière" (chevauchant l'homme allongé sur le dos) sont particulièrement adaptées pour bien maîtriser ses mouvements afin d'accélérer l'arrivée de l’orgasme (mais aussi à l'inverse de le retarder si on le souhaite, voir plus bas).
Tonifier le périnée pour des orgasmes plus forts
"Physiologiquement, l’orgasme est une contraction rythmique très rapide des muscles du périnée, qui entraîne l'extase. Et il a été prouvé que si ces muscles ne sont pas assez toniques, il ne peut y avoir d'orgasme", rappelle le Dr Leleu.
En pratique : pour tonifier les muscles de cette zone (muscles pubo-coccygiens) et ainsi atteindre plus facilement l’orgasme, il est donc important de s'exercer à les contracter régulièrement. Pour bien les situer et percevoir le mouvement de contraction, le mieux reste de retenir une envie d'uriner lorsqu'on est aux toilettes : on retient quelques secondes le jet d'urine puis on relâche doucement, plusieurs fois de suite. Cependant, il ne faut pas pratiquer le "stop-pipi" trop souvent : mieux vaut s'entraîner ensuite à relâcher et contracter ces muscles (pendant 5 à 10 minutes chaque jour) lorsqu'on est assise ou debout au bureau, dans les transports, etc.
A savoir : si les muscles du périnée sont vraiment trop relâchés, une petit rééducation via les exercices de Kegel peut être utile et peut se pratiquer par exemple avec un(e) kiné spécialisé(e) et à la maison grâce à un petit godemiché conçu à cet effet.
Faire venir l'extase soi-même en contractant
Une fois que la femme perçoit et sait contracter et relâcher les muscles de son périnée, elle peut réutiliser ce mouvement pendant l'acte sexuel. Ces contractions volontaires autour de la verge (ou seules, si l'homme se contente de caresser le clitoris par exemple), en rythme, peuvent en effet favoriser la survenue des contractions involontaires qui mènent à l'orgasme.
Comment accélérer le plaisir
Que ce soit pour faire survenir l’orgasme plus rapidement ou pour le retarder s'il arrive trop vite, le meilleur outil reste le cerveau. "En effet l’orgasme est toujours l'association de sensations purement physiques et d'images et de fantasmes", rappelle le spécialiste. Ainsi, en pensant à certaines situations, scénarios, images... excitantes pendant le rapport sexuel, il est possible d'accélérer le déclenchement de l'orgasme. Et à l'inverse, d'utiliser des images plus calmes, apaisantes et moins excitantes pour calmer le jeu, comme les hommes le font pour retarder l'éjaculation.
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