Déceptions amoureuses ? Manque d’envie pour une relation stable ? Moral en berne ? Non, les raisons qui ont conduit ce jeune homme de 27 ans à se priver de relations amoureuses et sexuelles ne sont pas celles que l’on pourrait croire. Les causes de son abstention se trouvent dans son pantalon… du côté de ses parties génitales.
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Le jeune homme, qui n’a pas souhaité renseigner publiquement son identité, souffre de la maladie post-orgasmique (SMPO), qui s’avère difficile à diagnostiquer mais qui n’en reste pas moins contraignante, obligeant alors les patients qui en souffrent à se plier à « de nombreux tests et traitements potentiellement inutiles », selon les spécialistes. « Il est plus que probable que la maladie soit sous-diagnostiquée, avec de nombreux malades », selon le docteur Shanholtzer, de l’Université d’Oakland aux Etats-Unis.
Des symptômes semblables à ceux d'une grippe
Les symptômes de son trouble sont presque identiques à ceux d’une grippe. La différence ? Ils se font ressentir au moment… de l’éjaculation. A chaque fois que l’orgasme s’en vient, c’est une batterie de symptômes dont le jeune homme se voit envahi : de la toux, le nez qui coule, des éruptions cutanées ressemblant à de l’urticaire et des éternuements.
Des désagréments qui ont conduit le jeune homme à appréhender l’éjaculation : « En raison de la nature pénible de ses symptômes, il a activement évité toute activité sexuelle ou relation amoureuse », ont indiqué les médecins qui se sont penchés sur son cas, pour en publier des écrits dans la revue Urology Case Reports, documentant ainsi un peu plus la maladie.
Divers symptômes encombrent les personnes atteintes de SMPO, dont ceux précédemment évoqués, mais pas que. Il a été rapporté que lors de l’éjaculation, les ganglions lymphatiques du visage et du cou du patient avaient tendance à systématiquement gonfler.
Des symptômes pouvant durer une semaine
De fait, plus la jouissance était puissante, et plus les symptômes empiraient, sans oublier la faiblesse musculaire et les soucis d’élocution qui accompagnaient les autres symptômes. Mais qu’en était-il, une fois l’éjaculation terminée ? L’état du jeune, et les désagréments allant de paire, pouvaient durer jusqu’à deux jours, jusqu’à la semaine complète.
Pourtant, le scanner ayant observé les testicules du patient, ainsi que les analyses de son sperme et ses hormones, n’ont donné aucun résultat alarmant. Tout ceci laissant penser que le jeune homme était en fait atteint d’une maladie auto-immune ou d’une réaction allergique à son sperme.Les spécialistes ont indiqué que, à la suite d’une infection ou bien d’une blessure génitale, d’infimes quantités de sperme auraient atterri dans la circulation sanguine. Cette « anomalie » provoquant de vives réactions de l’organisme.
Maladie post-orgasmique : un traitement en vue ?
Lors des observations et tests réalisés par les spécialistes, le jeune homme a reçu plusieurs antibiotiques. Ces derniers n’ayant eu aucun effet sur le trouble et l’état du patient, les chercheurs ont tenté de chercher d’autres pistes.
« Il existe des cellules spéciales appelées cellules de Sertoli qui nourrissent et entourent le sperme et le maintiennent isolé des cellules immunitaires. Lorsque les cellules de Sertoli sont endommagées, le sperme est exposé au système immunitaire pour la première fois et le système immunitaire attaque le sperme comme s'il s'agissait d'un virus ou d'une bactérie étrangère », a indiqué le chercheur Shanholtzer, au Daily mail.
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