Si la peur fait partie de la palette d’émotions que l’on peut ressentir sans perdre le contrôle de soi, les phobies vont bien au-delà. Véritables angoisses qui enveloppent leur proie de manière irrationnelle, les phobies résultent d’un ensemble de troubles psychologiques, qui peuvent s’expliquer de différentes manières selon l’expérience de vie de chacun.
Phobies hivernales : une gêne de saison
Très handicapantes, les phobies mènent la personne qui en souffre à éviter toute situation lui provoquant ces angoisses. Aussi, l’agoraphobe évitera la foule et l’ophidiophobe fera en sorte de ne croiser la route d’aucun serpent.
Si la majorité des phobies dites « simples » gêne et dessert les personnes en souffrant tout au long de l’année, il existe également des phobies saisonnières. A l’approche de l’hiver et du grand froid, certaines phobies ne vont pas tarder à pointer le bout de leur nez…
Syndrome anxieux : une personne sur dix touchée
Selon le rapport du ministère de la Santé au sujet de la santé mentale en France, publié en juin 2002, un Français sur dix présenterait des troubles anxieux, dont font d’ailleurs partie les phobies, les crises d’angoisse, les attaques de panique etc. Par ailleurs, les chiffres ont démontré que les femmes étaient davantage concernées par les troubles anxieux que les hommes.
Selon la définition officielle, une phobie est une peur qui se déclenche dans certaines situations qui nuisent à la capacité d’adaptation de la personne concernée. Les phobies se scindent d’ailleurs en plusieurs catégories : les phobies simples et les phobies complexes.
Les différentes phobies recensées
Dans ce premier groupe, s’y retrouvent notamment les phobies liées aux animaux, à l’environnement naturel, au sang/injections/blessures et les phobies « de type sensationnel », c’est-à-dire provoquées par des situations bien particulières comme le passage sous un tunnel, les vols en avion, les ascenseurs etc. Parmi les phobies complexes, on retrouve notamment l’agoraphobie et la phobie sociale.
La cryophobie
La cryophobie n'est autre que... la peur du froid lui-même. Que ce soit le fait de toucher des objets froids ou concernant les conditions climatiques générales, la cryophobie fait partie des peurs extrêmes qui ne manquent pas de gêner leur hôte chaquehiver.
La mysophobie
Qui dit saison hivernale, dit basses tempérautres... Qui dit basses températures, dit prolifération de virus... Et qui dit virus, dit maladies et, surtout, microbes ! Voilà de quoi déclencher une véritable angoisse chez les mysophobes, qui craignent la saleté et les bactéries en tout genre.
La chionophobie
Si certains se réjouissent lorsque le ciel fait tomber quelques flocons de neige, pour d'autres, c'est le signe d'une longue série d'angoisses. Les chionophobes ont uen peur, quasi-maladive, de la neige et de tous les désagréments et contraintes qui en découlent.
L’émétophobie
A l'image de la mysophobie, qui se caractérise par la peur panique des bactéries et de la saleté, l'émétophobie trouve également sa place en hiver car elle concerne ceux qui ont peur... de vomir. L'hiver amenant son lot de maladies saisonnières, l'idée d'en être atteint(e) et de potentiellement souffrir de vomissements tracasse complètement l'esprit des émétophobes.
La cleithrophobie
La cleithrophobie se caractérise par la peur de se retrouver coincé(e). Si elle est souvent confondue avec la claustrophobie, qui désigne la peur d’être enfermé(e) dans un espace clos, elle se différencie pourtant de la cleithrophobie, qui se traduit par la peur d’être littéralement enfermé(e) ou piégé(e) quelque part, où que ce soit. Un cas de figure qui peut facilement arriver en hiver, en raison du gel ou de la neige…
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