La saison pollinique a officiellement débuté... au grand dam de certains. Nez bouché, conjonctivite, démangeaisons, eczéma... L’allergie au pollen est la forme d’allergie la plus fréquente. Elle touche aujourd’hui près d’un quart de la population et sa fréquence est en constante augmentation, puisque dans les années 70, elle n’était que de 2 à 3 %.
Les allergies au pollen, ou pollinoses, sont extrêmement courantes puisque les végétaux à pollens allergisants sont très répandus. En outre, les périodes de pollinisation sont désormais plus étendues, notamment du fait du réchauffement climatique.
Rhinite claire (nez qui coule), conjonctivites, larmoiements, démangeaisons cutanées, éternuements fréquents et toux constituent les principaux désagréments en cas d'allergie au pollen. En outre, ces derniers sont aussi susceptibles d'atteindre les bronches et provoquer des crises d’asthme. Les allergies au pollen peuvent être réellement invalidantes. Si vous souhaitez soulager vos crises sans pour autant avoir recours aux anti-histaminiques, sachez que certaines plantes peuvent vous être utiles. On les passe en revue dans notre diaporama.
Allergie au pollen : quels sont les traitements proposés ?
L’un des principaux traitements de l’allergie au pollen consiste en la prise de médicaments anti-histaminiques. Ils ont pour effet de soulager les symptômes. Il est conseillé de débuter les anti-histaminiques dès le début de la saison de pollinisation et d’en prendre quotidiennement jusqu’à la fin de la saison, nous explique le Dr Anne-Christine Della Valle, médecin généraliste.
D'autres personnes optent pour la désensibilisation. Elle consiste à mettre l'organisme en contact avec de faibles doses d'allergène, de manière régulière dans le but que l’organisme ne reconnaisse plus les pollens comme un agresseur. Le principe ? Soigner le mal par le mal. La désensibilisation est effectuée par un l’allergologue et peut durer plusieurs années.
De leur côté, les médecins homéopathes recommandent deux substances pour lutter contre l’allergie au pollen : pollens 30 CH ; poumon histamine 7 CH. Ces remèdes sont à prendre à raison de cinq granules par jour, avec Poumon Histamine le matin et Pollens le soir, idéalement deux mois avant la saison pollinique et durant toute sa durée.
Estragon
"L’estragon, grâce à ses composants tels que le coumarin et les flavones, peut réduire la fréquence des crises en cas d'allergie au pollen", explique le Dr Anne-Christine Della Valle, au cours d'un précédent article. Cette plante est donc souvent indiquée pour calmer les rhinites allergiques, les crises d’urticaire et les démangeaisons.
Vous pouvez consommer l'huile essentielle d'estragon à raison de deux gouttes dans une cuillère à café d’huile d’olive, pendant cinq à six jours.
Thym
"Le thym est un expectorant naturel qui permet de décongestionner les voies respiratoires", explique aussi le Dr Della Valle. En tisane, cette plante aura toutes les chances de dégager les voies respiratoires grâce à la vapeur d'eau.
Ortie
"L’ortie permet de lutter contre les écoulements nasaux", préconise le Dr Della Valle. Sous forme de feuilles séchées, elle peut être consommée en tisane, à boire à raison de trois tasses par jour, une cuillère à café par tasse, infusée dix minutes.
Cassis
La plante de Cassis est aussi un puissant anti-inflammatoire qui bloque la libération d’histamine, à l’origine des réactions allergiques. Vous pouvez la consommer sous forme de feuilles séchées à infuser en tisane.
Romarin
Le romarin est utilisé pour traiter l’inflammation des voies respiratoires. Il peut donc faire ses preuves contre certains symptômes de l’allergie au pollen qui touchent la sphère ORL (nez, gorge, oreilles).
L'ALLERGIE, RNSA (Réseau national de surveillance aérobiologique)
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