Lichtenberg et Darwin seraient ravis de le savoir : oui, on rougit dans le noir. Pour arriver à cette conclusion, Denise Wächter et Wolter Seuntjens, de l’Université d’Elfurt en Allemagne et de l’Académie Néerlandaise pour la Pataphysique, ont filmé dans l’obscurité le visage d’une femme rougissant facilement, à l’aide de caméras sensibles à la chaleur. Après l’avoir plongée dans un noir complet, ils lui ont demandé de raconter une histoire embarrassante. L’enregistrement de la scène par caméra thermogénique est formel : la température du visage de la femme a clairement augmenté.
Pour l’anecdote, les conclusions de cette expérience ont été publiées dans les Annals of Improbable Research, revue dédiée aux études originales pour "faire rire puis réfléchir les gens". Elle décerne même chaque année le "Prix Ig Nobel" aux auteurs des recherches les plus improbables.
En tout cas, de nombreuses questions restent en suspens quant aux mécanismes sous-jacents au phénomène du rougissement.
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Une nouvelle astuce pour combattre ses phobies ?Source : Blushing in the dark: first experimental proof, Annals of Inmprobable Research.
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