Françoise Hardy : ©Audrey Poree/ABACAPRESS.COMabacapress

Pour Françoise Hardy, la chanson c'est terminée. Aujourd'hui elle doit se consacrer à sa santé et à son fils, Thomas Dutronc, comme elle l'a raconté à Europe 1. "Ce qui compte le plus aujourd’hui, c’est mon fils. (...) La chanson, ça m’intéresse toujours, aussi bien d’en faire que d’écouter celle des autres. J’ai fait ce que je pouvais faire. Je ne crois pas que je puisse faire mieux. Je n’ai pas la force, parce qu’il faut un minimum d’énergie, pour ne pas dire un maximum." Atteinte d'un lymphome depuis 2004, la chanteuse a eu de gros soucis de santé ces derniers mois. Une chute en pleine promotion de son livre Avis non autorisés, en début d'année l'a conduite à l'hôpital où elle est restée inconsciente pendant près de 3 semaines. Après son réveil, les médecins lui ont proposé un nouveau protocole de chimiothérapie. Elle a passé ces deux derniers mois dans une clinique francilienne.

"J’avais failli mourir de la mort dont je rêvais : une mort dans l’inconscience"

"Par rapport à l’état dans lequel j’étais quand je me suis réveillée de mes trois semaines d’inconscience, durant lesquels on m’a opéré d’un tas de choses, et durant lesquels on a prévenu mes très proches, dont mon fils, que c’était la fin ; comparativement à tout ça, je me sens plutôt bien" confie-t-elle aujourd'hui à Europe 1. "Je vis vraiment dans le présent et dans le futur immédiat. J’ai découvert, peu à peu, tout ce par quoi j’étais passée. J’ai découvert que je n’aurais pas dû ressusciter comme j’ai ressuscité. Ça aurait été cohérent que je meure à ce moment-là, puisque j’avais donné le meilleur de moi-même sur le plan professionnel, sur le plan chanson et écriture disons. En plus, j’avais failli mourir de la mort dont je rêvais, c’est-à-dire une mort dans l’inconscience."

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de Medisite.

Votre adresse mail est collectée par Medisite.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

Partager :