Les fêtes de fin d’année sont propices aux gros repas, conviviaux, certes, mais aussi difficiles à digérer. Dans les heures ou les jours qui suivent, les brûlures d’estomac sont donc fréquentes. C’est pourquoi Michel Cymes a consacré sa chronique du 21 décembre, sur RTL, à ce trouble qui concerne près d’un adulte sur quatre.
Dans ce diaporama, nous vous dévoilons ses conseils pour éviter le reflux gastro-œsophagien à Noël, mais aussi tout au long de l’année. Découvrez-les en cliquant sur l’image en haut de l’article.
Qu’est-ce que le reflux gastro-œsophagien ?
“Le reflux gastro-œsophagien, ou "RGO", est la remontée d’une partie du contenu de l’estomac dans l’œsophage”, définit le site de l’Assurance maladie. Il peut être occasionnel, survenant principalement après le repas, la nuit ou dans certaines positions - par exemple lorsqu’on se penche en avant. Au moins 20 % des adultes y sont confrontés un jour ou l’autre.
Mais il peut aussi devenir chronique, survenant fréquemment et dans la durée. Environ 10 % de la population est concernée par ce phénomène, qui peut entraîner des douleurs thoraciques et une irritation de la muqueuse œsophagienne, appelée œsophagite.
Quand parle-t-on de brûlures d’estomac ?
Les brûlures d’estomac correspondent à la sensation désagréable, douloureuse, engendrée par le reflux gastro-œsophagien. “C’est quand vous avez un petit peu mal en bas à gauche, juste sous les côtes et devant l’estomac, ou que vous avez des remontées acides [...] qui vous brûlent un peu derrière la poitrine”, explicite Michel Cymes dans sa chronique.
Remontées acides : les facteurs de risque
Le célèbre médecin animateur revient aussi sur les facteurs de risque du RGO. Parmi eux, l’âge et la génétique sont, malheureusement, impossibles à modifier. En revanche, il est tout à fait possible d’agir sur les autres, à savoir : la cigarette, l’alcool, l’obésité, la surcharge pondérale et la prise de certains médicaments.
“Personne ne contestera que la personne concernée a le pouvoir de modifier partiellement voire totalement les choses, même si j’ai conscience que, même avec la meilleure volonté du monde, on ne change pas tout ça en une semaine”, détaille l’expert. C’est d’ailleurs le premier conseil qu’il donne. Les autres, plus simples à appliquer dès aujourd’hui, sont dévoilés dans ce diaporama.
Surveiller les matières grasses
“Il faut surveiller les matières grasses que vous avalez, parce que quand le repas est trop riche, la digestion est plus lente, et quand la digestion est plus lente, on s’expose à des reflux”, explique Michel Cymes. “Le gras, c’est bon, mais celui des poissons sera quand-même toujours meilleur que celui des frites”.
Identifiez les aliments qui vous font mal
“Si vous identifiez un aliment qui met systématiquement la pagaille dans votre estomac, vous pouvez le mettre dans votre liste rouge”. Le médecin précise que “chaque personne est différente et ce qui vous irrite ne m’irritera pas forcément, et inversement”.
Évitez les aliments irritants
Certains aliments sont tout de même plus irritants que d’autres, et plus difficiles à digérer. Michel Cymes cite la menthe, les tomates et les épices fortes - y compris le poivre. Si vous avez l’habitude d’en consommer, “il est fort possible que vous puissiez régler le problème en évitant ces aliments”.
Mollo sur l’alcool
Le chroniqueur conseille d’éviter l’alcool “au moins temporairement, histoire de vérifier quel effet il a sur votre organisme”.
Zappez les boissons pétillantes
“Ce qui est sûr, c’est qu’il faut éviter les boissons gazeuses : sodas, eaux pétillantes…” Même si elles sont festives et accentuent l’effet de satiété ! “Dans les bulles, comme on a tendance à l’oublier, il y a du gaz, et à un moment donné, il faut bien s’en débarrasser”, rappelle le médecin. Autrement dit, ces boissons favorisent le reflux, mais aussi les éructations et les pets.
Michel Cymes explique comment éviter les brûlures d'estomac, RTL, 21 décembre 2020.
Reflux gastro-œsophagien (RGO) de l’adulte : définition, symptômes et causes, Ameli.fr
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