Syndrome de manque : quelles causes ?
Lorsqu’un fumeur arrête totalement de fumer, il va stopper brutalement l’apport journalier de nicotine auquel son organisme s’était habitué. Résultat : le cerveau va se sentir totalement désorienté par cette absence et va générer une multitude de réactions qui - heureusement - ne seront que temporaires. Néanmoins, les signes cliniques du sevrage tabagique vont considérablement varier d’un fumeur à l’autre en fonction, notamment, du nombre d’années de tabagisme, ou encore de la quantité de cigarettes consommées quotidiennement.
Syndrome de manque : quels symptômes ?
Ils sont multiples et variés. Parmi les principaux signes du syndrome de manque, on retrouve :
- les étourdissements : l’arrêt du tabac entraîne une meilleure oxygénation des tissus et des organes, à laquelle le corps doit se réadapter ;
- la fatigue : le sevrage accroît ponctuellement les troubles du sommeil ;
- l’augmentation de l’appétit : l’amélioration des facultés gustatives et de l’odorat favorise l’appétit ;
- l’envie irrépressible de fumer : le cerveau envoie des signaux forts pour obtenir la nicotine qui lui manque ;
- l’irritabilité : la période de désintoxication engendre du stress, augmente l’anxiété et engendre quelques fluctuations de l’humeur ;
- la constipation : la nicotine favorise le transit intestinal. Son absence peut avoir un effet négatif sur la fonction digestive.
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