Diabète gestationnel : le risque de souffrance foetaleistockIstock

Diabète gestationnel : quel dépistage ?

En France, la majorité des femmes enceintes font l’objet d’un dépistage organisé du diabète gestationnel au moyen d’un test appelé Hyperglycémie Provoquée par Voie Orale (HPVO). Ce dernier consiste à faire boire à la femme enceinte, entre la 24e et la 28e semaine d'aménorrhée, une dose de 75 g de glucose pour voir de quelle manière son organisme va réagir et traiter l’excès de glucides dans le sang. Les résultats obtenus à différents moments de l’absorption intestinale vont permettre de détecter un éventuel diabète gestationnel. Si la pathologie est avérée, des mesures diététiques sont généralement préconisées en première intention. Elles seront associées à une mesure régulière de la glycémie sanguine.

Diabète gestationnel : quels risques ?

Lorsqu’il n’est pas détecté ou qu’il est insuffisamment pris en charge, le diabète de grossesse peut avoir de lourdes conséquences. Chez la mère, il accroît le risque d’hypertension artérielle, d’infections urinaires ou encore d’accouchement prématuré. Chez le fœtus, le diabète gestationnel peut entraîner une macrosomie, c’est-à-dire un poids à terme dépassant les 4 kg. Ce risque explique en partie l’augmentation du risque d’accouchement par césarienne chez la femme enceinte atteinte de diabète gestationnel. Mais la pathologie peut également entraîner chez le nouveau-né une jaunisse, une hypoglycémie néo-natale, un syndrome de détresse respiratoire…

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