Les matinées s’enchaînent mais ne se ressemblent pas toutes. Parfois, il vous arrive d’être dans la “brume”, de ne pas trop savoir comment mettre votre cerveau en marche. Puis, d’autres fois, vous vous réveillerez avec le cerveau bien en alerte, prêt pour une journée productive. Comment cela s’explique-t-il et, surtout, comment faire en sorte que le réveil sonne comme un moment agréable et efficace, et pas synonyme d’une désagréable torpeur ?
Le niveau de vigilance matinale étudié de près
Une étude, publiée dans la revue spécialisée Nature Communications, s’est intéressée à ce phénomène que les chercheurs nomment “niveau de vigilance matinale”. Les chercheurs à l’origine des travaux sont parvenus à identifier 4 facteurs déterminants le niveau d’alerte de chacun au réveil. “Le profil de sommeil de la nuit précédente, l'activité physique au cours de la journée précédente et la composition nutritionnelle du petit-déjeuner étaient liés à la variation quotidienne des niveaux de vigilance matinale d'une personne”, ont-ils expliqué.
Pour les besoins de cette étude, 833 personnes ont été observées, et particulièrement leur régime alimentaire, leur fréquence d’activité physique, l eur taux de glucose dans le sang, leurs indices glycémiques ainsi que leurs habitudes de sommeil. En parallèle, il a été demandé à chacun des participants de noter eux-mêmes leur niveau de vigilance à des moments précis durant la journée.
Le manque de sommeil responsable de la perte de productivité
Quels facteurs influenceront la façon dont vous vous réveillerez demain matin, prédisant si vous vous sentirez alerte ou non, et pourrez ensuite maintenir ce niveau de conscience éveillée attentive tout au long de la journée ? Cette question est scientifiquement élémentaire mais aussi d'intérêt sociétal étant donné que l'incapacité à maintenir la vigilance tout au long de la journée est un facteur causal majeur des accidents de la route et du travail, responsable de milliers de décès chaque année, ont expliqué les auteurs de l’étude.
Par ailleurs, les experts n’ont pas manqué d’ajouter "que le manque de sommeil entraînant une altération de la vigilance diurne est responsable d'importantes pertes de productivité liées au travail, d'une plus grande utilisation des soins de santé et de l'absentéisme au travail, ce qui coûte aux pays développés environ 2 % de leur produit intérieur brut chaque année".
Dans le diaporama ci-après, retrouvez les 6 habitudes qui empêchent d'élever son niveau de vigilance matinale, et qui retardent le moment où le cerveau émerge !
Ne pas dormir assez
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Les chercheurs ont constaté que le fait de ne pas dormir assez, constituait un facteur très influent sur le réveil et la vigilance du reste de la journée. "Les nuits où un individu dormait plus longtemps que sa propre quantité de sommeil typique (plutôt qu'une quantité de sommeil standardisée) étaient associées à un degré plus élevé de vigilance le lendemain matin", ont-ils expliqué. Ainsi, il est vivement conseillé de dormir le plus longtemps possible, selon ses besoins !
Un petit-déjeuner protéiné
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Lorsque les spécialistes se sont intéressés au régime alimentaire, ils ont constaté que des petits-déjeuners à base de protéines diminuaient la vigilance matinale des participants. Au contraire, les personnes qui consommaient plus de glucides lors du petit-déjeuner, profitaient d’un niveau d’alerte plus élevé le matin.
Pratiquer une activité physique le soir
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L’un des facteurs identifiés par les chercheurs, qui empêchent au cerveau de se mettre en alerte le matin, se trouverait du côté… de l’activité physique ! Il semblerait qu’un niveau d’exercice trop intense entrepris la veille au soir, pourrait réduire la vigilance matinale du lendemain. Toutefois, une activité physique pratiquée dans la journée, serait véritablement idéale. En effet, le fait de se dépenser durant la journée induirait un meilleur sommeil, plus long et moins perturbé.
Les pics de glycémie
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Selon l’étude, il semblerait qu’un « pic » de glycémie à la suite du petit-déjeuner soit responsable de la diminution de la vigilance matinale et durant la journée.
Repousser le réveil matinal
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Nombreux sont ceux qui "snoozent" (comprenez "reportent") le réveil en faisant taire la sonnerie matinale ! Pourtant, il semblerait que se laisser déranger à plusieurs reprises par la sonnerie de son horloge pourrait véritablement saboter votre réveil.
Se réveiller en plein cycle de sommeil
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S’il n’est pas simple de calculer soi-même ses cycles de sommeil, il est toutefois important de le faire et des applications peuvent vous y aider. En effet, si vous vous réveillez en plein milieu d’un cycle, vous offrez à votre organisme un réveil… au mauvais moment, à un moment où le fonctionnement du sommeil tournait à plein régime.
Sources
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