Retrospective de l’annee 2024 sur Medisite : episode 2

La France a été sous le feu des projecteurs durant tout l’été avec les Jeux olympiques. Mais très vite, les festivités estivales balayant tout l’Hexagone ont laissé place aux douces couleurs d’automne et au retour à la routine de la rentrée scolaire. De témoignages poignants aux thérapies les plus inattendues, en passant par la mort de Michel Blanc, voici un diaporama qui retrace cette fin d’année 2024.

Juillet : Fuites urinaires, un fauteuil pour rééduquer son périnée

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Rétrospective de l’année 2024 sur Medisite : épisode 2

De quelques gouttes à quelques litres d'urine par jour, l’incontinence urinaire peut devenir un véritable fardeau. Ce sujet tabou cible le plus souvent les femmes âgées. Pourtant, les femmes jeunes ainsi que certains hommes peuvent aussi en souffrir. L’entreprise Pelvi Up a décidé de remédier à ce problème en créant le Pelvicenter : un fauteuil utilisé dans la rééducation périnéale.

Cet appareil, appuyé par des études scientifiques, repose sur une technologie qui permet de stimuler les muscles du plancher pelvien par le biais de champs magnétiques pulsés qui agissent sur les terminaisons nerveuses. "Un système de stimulation implanté dans le siège produit de courtes pulsations magnétiques d’une durée de 200 à 500 microsecondes. En conséquence, les muscles du plancher pelvien et leurs nerfs moteurs sont atteints de manière ciblée par ces impulsions magnétiques dosées et ainsi contractés, puis relâchés", explique Pascal Foxonet, le co-directeur de Pelvi Up. Et tout cela sans douleur.

Plus de 100 dispositifs sont installés en France. Ils sont principalement présents dans les cabinets libéraux de gynécologues, urologues, sages-femmes et kinésithérapeutes.

Août : Paris 2024 : "Le handisport m’a libérée"

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À l’occasion de la sortie de son livre "J’ai surmonté mon handicap comme un poisson en haute mer" paru aux Éditions Le Courrier du Livre, Guislaine Westelynck, présidente de la Fédération Française Handisport et vice-présidente du Comité Paralympique et Sportif Français, revient sur l’importance du sport dans le handicap et ses souhaits pour l’évolution du handisport en France.

Elle explique à travers son livre à quel point le sport aide les personnes en situation de handicap à se reconstruire psychiquement, socialement et physiquement. "On n’imagine pas combien la fréquentation d’un club handi peut s’avérer précieuse. On peut parler, trouver des solutions à ses problèmes, se montrer tel qu’on est sans complexe. Cela aide à grandir, à s’accepter et à reprendre confiance en soi", souligne-t-elle.

La Fédération Handisport, qui compte aujourd’hui 35 000 licenciés et plus de 60 000 pratiquants, a pour mission de proposer une activité physique adaptée à toutes les personnes en situation de handicap physique et sensoriel.

Sensibiliser le grand public au parasport et promouvoir une culture inclusive sont les deux objectifs clés de la fédération. "Grâce à l’engouement et à la médiatisation des Jeux Paralympiques, tout le monde connaît le handisport. Les Jeux sont pour nous le début d'une grande aventure en termes d’inclusion", précise Guislaine Westelynck. "Rien que dans le discours des organisateurs, quand ils demandent à la foule de se lever “si cela est possible”, cela montre une évolution positive dans la vision du handicap."

La présidente de la fédération rappelle néanmoins que l’inclusion des personnes en situation de handicap doit se bâtir et non s’imposer. "Il faut prendre le temps de construire cette inclusion pour intégrer les handis dans des disciplines valides. Il faut que tout le monde soit prêt à les accueillir et un grand besoin de formation s’impose."

Septembre : Les secrets pour éviter la crise de couple et renforcer vos liens pendant la retraite

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Alors que la retraite marque une transition majeure, autant pour l'individu que pour le couple, Pascale Jahan, thérapeute spécialisée dans la vie à deux, nous éclaire sur les défis de cette nouvelle étape et sur les moyens d'en tirer le meilleur.

L’un des principaux défis est le manque de communication. « Les couples ne se parlent pas assez », rappelle Pascale Jahan. La retraite, tout comme d’autres événements de la vie, doit se préparer en commun. Si l’un des partenaires a eu une carrière très prenante, il peut être difficile de s’adapter à ce nouveau quotidien partagé. Cette transition peut parfois révéler des tensions préexistantes, longtemps masquées par la routine du travail.

Avec le temps, les disputes dans le couple deviennent moins profondes. « On a réglé les questions de fond », explique Pascale Jahan, mais des désaccords demeurent, souvent liés à des attentes non formulées. Par exemple, l’un peut attendre que l’autre, fraîchement retraité, prenne en charge certaines tâches, sans que cela ne soit exprimé. Ces attentes tacites peuvent mener à des frustrations.

La retraite s'accompagne aussi du vieillissement des parents, une autre source de tension. « Certains couples se déchirent parce que l’un consacre trop de temps à ses parents en fin de vie », observe Pascale Jahan. Il est essentiel de trouver un équilibre entre l’attention à porter aux parents et celle à accorder au couple, pour éviter tout sentiment de négligence.

La retraite offre aussi l’occasion de redécouvrir l’intimité du couple. « Le slow sexe, prendre son temps, plus de tendresse », recommande Pascale Jahan. La sexualité évolue avec l’âge, mais cela peut être un moment de redécouverte, où les gestes, les caresses et les attentions prennent une place centrale.

Enfin, si malgré tous les efforts, les tensions persistent, il est important de ne pas hésiter à consulter un thérapeute. « Si on n’y arrive pas, il faut consulter », conclut Pascale Jahan. L’accompagnement d’un professionnel peut aider à débloquer des situations et offrir une nouvelle perspective sur le couple.

Octobre : Peut-on, comme Michel Blanc, mourir en passant un scanner ?

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La France entière pleure Michel Blanc, l’incontournable Jean-Claude Dusse des Bronzés. Son décès serait très probablement dû à un choc anaphylactique provoqué par un produit de contraste, le stade le plus grave d’une allergie.

Les produits de contraste permettent aux radiologues de mettre en évidence certains tissus à l’imagerie (une tumeur, par exemple, ou une veine à inspecter) et sont ainsi nécessaires pour poser un diagnostic.

Or, ce pourrait être un produit de ce type, notamment un produit de contraste iodé, qui aurait provoqué la réaction allergique fatale de Michel Blanc. Le comédien serait en effet décédé d’un arrêt cardiaque consécutif à un choc anaphylactique, une réaction allergique grave et potentiellement mortelle.

Si les allergies aux produits de contraste sont documentées, elles n’en restent pas moins extrêmement rares. Le Pr Olivier Clément, chef du service de radiologie de l’Hôpital Européen Georges Pompidou et pilote d’une étude de référence (Cirtaci) sur les allergies aux produits de contraste, se veut rassurant dans un échange avec nos confrères de Ouest-France : « Cinq à six millions de Français subissent un scanner ou une IRM par an. On relève une quinzaine de chocs anaphylactiques par an, et un à quatre décès. Il y a une vingtaine d’années, on estimait un risque de décès pour 250 000 injections. Mais depuis que nous utilisons des produits non ionisés, la tolérance est meilleure, malgré les volumes élevés de produits. »

Par ailleurs, les cabinets de radiologie ou les radiologues exerçant à l’hôpital sont sensibilisés à cette problématique et savent comment réagir en cas de problème.

Des mesures mises en place ces dernières années visent à diminuer les accidents. Même si, évidemment, le risque zéro n’existe pas et qu’il est aujourd’hui impossible de prévoir ce genre d’incident (la réaction allergique peut survenir chez des personnes qui n’ont jamais été en contact avec un produit de contraste ou chez celles qui subissent régulièrement des scanners ou IRM), on peut être rassurés par les procédures existantes.

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Novembre : L’invasion des microplastiques dans nos organes et leurs impacts

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Un rapport parlementaire alerte sur les effets néfastes que les microplastiques font subir à l’organisme. L’objectif : trouver des solutions pour limiter leur prolifération. Alors que la planète tout entière est contaminée par leur présence, ce rapport met en avant l’état des lieux des scientifiques français concernant l’impact des micro et nanoplastiques sur la santé humaine. Présents dans la chaîne alimentaire, ils finissent immanquablement dans nos assiettes.

Selon Muriel Mercier-Bonin, directrice de recherche à l’Inrae, leur présence dans le système digestif influence le microbiote. Ils modifient certains composés de la flore intestinale bénéfiques pour la santé. « Nous manquons de données pour connaître l’impact à long terme, mais ces composés sont essentiels dans la fonction immunitaire », précise la chercheuse.

Pour la communauté scientifique, il est encore difficile d’évaluer leurs impacts, notamment en raison de la composition vertigineuse des polymères. « Il en existe des dizaines, avec 16 000 additifs actuellement connus. » Ces derniers notent quatre critères participant à la dangerosité des microplastiques : la molécule, la durée d’accumulation, la mobilité et la toxicité. « Si, avant de prendre des mesures, on nous demande de démontrer la toxicité pour chaque type de microplastique, nous n’arriverons pas à les réduire et à nous en protéger », précise Muriel Mercier-Bonin.

Sonja Boland, ingénieure de recherche à l’Université Paris Cité, alerte sur l’effet cocktail possible : un microplastique atmosphérique couplé avec un autre polluant présent dans l’air pourrait présenter une nouvelle dangerosité que les composants ne possédaient pas séparément. Cependant, des recherches sont encore nécessaires pour en évaluer le risque potentiel.

Décembre : Mangez ces 4 fruits au lieu de penser à faire de la chirurgie ou du botox

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Alors qu’on se prépare à passer une nouvelle année, l’envie de rester jeune peut s’accentuer. Mais avant de passer au botox, voici une manière plus simple pour limiter l’effet du temps sur la peau : l’alimentation. C’est l’un des piliers de votre santé cutanée. Les aliments riches en nutriments spécifiques peuvent ralentir le vieillissement, stimuler le collagène et protéger la peau des agressions environnementales. Voici quatre fruits stars qui agissent comme de véritables soins anti-âge naturels. À consommer sans modération !

Les baies regorgent d’antioxydants tels que les anthocyanines, qui aident à neutraliser les radicaux libres responsables des dommages cellulaires. En renforçant la barrière cutanée, les baies favorisent une peau plus lisse et lumineuse. Les fraises, par exemple, contiennent de l’acide ellagique, un composé connu pour protéger la peau des rayons UV et réduire les rides.

Les agrumes, outre leur richesse en vitamine C, contiennent des flavonoïdes qui améliorent la microcirculation et donnent à la peau un éclat naturel. En bonus, le jus de citron peut également être utilisé en application topique (dilué avec de l’eau) pour éclaircir les taches pigmentaires. Toutefois, évitez l’exposition au soleil après une telle application pour prévenir les irritations.

Les avocats ne se contentent pas de nourrir votre peau grâce à leurs acides gras essentiels. Ils contiennent également du glutathion, un puissant antioxydant qui détoxifie l’organisme et réduit l’inflammation. Le magnésium présent dans l’avocat favorise également une peau saine en améliorant la qualité du sommeil, crucial pour la régénération cellulaire.

Le lycopène, un antioxydant contenu dans les tomates, devient encore plus biodisponible lorsqu’il est consommé cuit. Préparez donc des sauces tomate ou des soupes pour maximiser ses bienfaits. En plus de protéger contre les UV, le lycopène améliore la texture de la peau et réduit les signes d’inflammation chronique.

Décembre : Thérapie par le rire : 4 exercices d'initiation

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Pour finir l'année en beauté, quoi de mieux que le rire ? Le rire est d’ailleurs recommandé par la Fédération Française de Cardiologie pour un cœur en bonne santé. Cette dernière estime que « ses effets sont l'exact contraire de ceux du stress : il stabilise le rythme cardiaque, diminue la pression artérielle et réduit la production de cortisol, principale hormone du stress. Rire permet aussi de libérer des endorphines, caractérisées comme étant l'hormone du bonheur. Enfin, le fait de rire dilate le diamètre des vaisseaux sanguins de 30 à 50 %. »

Pour s’initier, le spécialiste belge mêle des exercices ludiques de rire, d'onomatopées et de respiration. Il mime des actions simples du quotidien en y ajoutant plusieurs types de rire, en fonction de l’émotion de la scène. Voici une sélection d’exemples faciles à réaliser et insolites.

Exercice 1 : le rire du cocktail
Cet exercice consiste à mimer que vous possédez deux verres imaginaires, un dans chaque main. L’un des deux est supposé être rempli, et l’autre vide. En prononçant un grand « eh », mimez que vous versez le contenu du verre plein dans le verre vide. Répétez cette action dans l’autre sens, toujours avec le bruitage. Ensuite, en imaginant boire un délicieux cocktail, mimez l’action en riant de manière joyeuse.

Exercice 2 : le rire de la dispute et du pardon
Cet exercice de yoga du rire se pratique à deux. Comme le mime Paul Flasse, pour vous exercer au rire de la dispute, imitez les gestes et le ton d’un vrai dialogue conflictuel. Cependant, au lieu de paroles, prononcez des rires (ah ah).

Exercice 3 : le rire de la fenêtre coincée
Pour cet exercice, visualisez une vieille fenêtre difficile à ouvrir car elle est bloquée. Mimez que vous attrapez les poignées des deux mains pour l’ouvrir et tentez de l’ouvrir une première fois, sans succès. Accompagnez ce geste d’un « ah » de difficulté teinté de déception. Répétez une deuxième fois cette imitation. Enfin, vous arrivez à ouvrir la fenêtre ! Mimez alors le mouvement et le rire de satisfaction, à gorge déployée, que cet accomplissement vous procure.

Exercice 4 : le rire de félicitations
Le formateur en yoga du rire termine sa démonstration avec un rire « feel good » : le rire de félicitations, à s’adresser à soi-même. Très simple, il consiste à poser une main sur son nombril et à lever l’autre en l’air. Descendez doucement cette dernière sur votre nuque, en imitant un rire destiné à vous féliciter d’avoir réalisé ces exercices. Vous pouvez ensuite recommencer le mouvement en échangeant les deux mains.

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