Parkinson : une neurologue alerte sur les symptomes precoces

Avec 100 000 à 120 000 patients en France, la maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative la plus répandue dans l’Hexagone.

"Environ 8 000 nouveaux cas se déclarent chaque année. Compte tenu du vieillissement de la population, l’incidence de la maladie progresse", explique l’INSERM.

Cette pathologie est caractérisée par la destruction de certains neurones du cerveau et par l’accumulation d’amas protéiques toxiques pour les cellules nerveuses. 

Les tremblements constituent le symptôme le plus connu de la maladie de Parkinson. La plupart d'entre vous ignorent pourtant que d'autres peuvent être évocateurs. Et si l'on en croit une neurologue interrogée par nos confrères de Eat This, Nos That, les tremblements ne constituent pas toujours le premier signe. Des symptômes non moteurs vont être observés.

Parkinson : 3 symptômes qui surviennent après la mort des neurones à dopamine

"L'identification des symptômes précoces qui précèdent les symptômes moteurs pourrait être d'une grande utilité pour les études cliniques à la recherche de nouvelles thérapies pour prévenir ou retarder la progression de la maladie", estime Catarina Silva, MSc, chercheuse en neurosciences.

On rappelle que les symptômes de la maladie de Parkinson et leur degré d'intensité sont différents pour chaque patient.

Lorsque 50 à 70 % des neurones à dopamine sont détruits, le cerveau ne sera plus en mesure de compenser cette perte. On retrouve ainsi fréquemment trois symptômes moteurs engendrés par cette mort cellulaire : 

  • la lenteur des mouvements (akinésie),
  • la raideur (hypertonie),
  • les tremblements au repos.

"L’origine exacte de cette dégénérescence neuronale est incertaine, mais probablement multifactorielle : l’âge, la génétique et/ou l’environnement sont vraisemblablement impliqués", note l'Inserm. En effet, des antécédents familiaux sont identifiés chez 15 % des patients et une origine génétique (liée à un seul gène causal) est retrouvée dans 5 % des cas.

Découvrez les 5 symptômes observés souvent précocement par les médecins.

Les problèmes de marche

1/5
Parkinson : une neurologue alerte sur les symptômes précoces

"Les changements dans la démarche et la cognition précèdent un diagnostic de maladie de Parkinson idiopathique (sans cause connue) et peuvent survenir plus tôt que les symptômes non moteurs typiques", explique Catarina Silva, MSc, chercheuses en neurosciences.

La rigidité des membres

2/5
Parkinson : une neurologue alerte sur les symptômes précoces

La raideur des membres et la lenteur des mouvements figurent parmi les signes les plus précoces et les plus courants de la maladie de Parkinson.

La dysfonction érectile

3/5
Parkinson : une neurologue alerte sur les symptômes précoces

"La maladie de Parkinson contribue au dysfonctionnement sexuel par des effets physiques, psychologiques et pharmacologiques, explique Rachel Dolhun, MD, une neurologue américaine. La fatigue et la rigidité peuvent rendre l'activité sexuelle plus difficile. 

Les états dépressifs

4/5
Parkinson : une neurologue alerte sur les symptômes précoces

"La dépression et l'anxiété sont des symptômes non moteurs courants associés à la maladie de Parkinson", ajoute la neurologue.

Voir la suite du diaporama

Les troubles du sommeil

5/5
Parkinson : une neurologue alerte sur les symptômes précoces

L'insomnie et les autres troubles du sommeil sont fortement liés à la maladie de Parkinson. "Les troubles du sommeil sont un symptôme non moteur courant de la maladie de Parkinson (MP) qui peut entraîner des difficultés à s'endormir ou à rester endormi", explique le Dr Dolhun . 

Sources

https://www.eatthis.com/most-people-with-parkinsons-felt-this-symptom-first/

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de Medisite.

Votre adresse mail est collectée par Medisite.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

Partager :