Spermogramme : Intérêt
Le spermogramme est l’un des premiers examens demandés chez un couple stérile ou peu fertile. Cet examen permet de poser le diagnostic de stérilité ou d’hypofertilité d'origine masculine. En effet les difficultés à tomber enceinte sont parfois liées à des anomalies du spermogramme : absence de spermatozoïdes, spermatozoïdes asthéniques ou anormaux.
Il consiste en l’étude au microscope des spermatozoïdes en suspension dans le sperme recueilli chez l’homme après éjaculation. Plusieurs paramètres sont étudiés : le volume de l’éjaculat, la couleur et la viscosité du sperme, le nombre, la mobilité et la vitalité des spermatozoïdes. Le spermocytogramme complète le spermogramme : c’est l’étude spécifique au microscope, des anomalies de taille et de forme des spermatozoïdes. Le diagnostic d’une anomalie permet de guider la prise en charge du couple qui souhaite avoir un enfant.
Spermogramme : Déroulement de l'examen
Le recueil de sperme se fait par masturbation, de préférence au laboratoire (parfois à domicile si le sujet est réticent, à condition que le prélèvement soit apporté au laboratoire dans les 30 minutes), dans un récipient stérile. Le sperme est recueilli après trois ou quatre jours d’abstinence sexuelle, après avoir uriné et une désinfection soigneuse du gland, et en dehors d’une période de fièvre car la fièvre réduit le nombre et la qualité des spermatozoïdes et donc la fertilité.
Spermogramme : Résultats
Normaux : Volume de sperme : 2 à 6 ml - Aspect blanc translucide visqueux -pH : 7,2 à 8 - Numération des spermatozoïdes : 20 à 250 millions/ml - Vitalité : > 75 % de spermatozoïdes vivants - Mobilité : au moins 50 % des spermatozoïdes en déplacement progressif dont 25 % "progressifs rapides" - Morphologie : 40 % de formes normales.
L’interprétation d’un spermogramme est toujours délicate car de nombreux facteurs peuvent modifier la concentration en spermatozoïdes du sperme. Ainsi, un résultat anormal doit toujours être contrôlé 3 mois plus tard.
Anormaux peuvent être : - une « azoospermie » (absence de spermatozoïdes sur deux recueils) - une « oligospermie » (peu de spermatozoïdes) : moins de 20 millions de spermatozoïdes par ml. En dessous de 5 millions par ml, les chances de fécondation naturelle sont très limitées - une « oligoasthénospermie » (spermatozoïdes peu nombreux et peu actifs) - une « nécrospermie » (spermatozoïdes qui ne bougent plus) - une « tératospermie » (défaut de forme des spermatozoïdes qui ne peuvent plus féconder l'ovule).
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