Quels sont les examens qui font le plus peur aux femmes ?

Pourquoi les femmes ont-elles peur des examens médicaux ?

La peur d’un examen médical est un phénomène courant tant chez les femmes que chez les hommes. Elle diffère toutefois d’un sexe à l’autre en raison des différences anatomiques. La crainte des examens est expliquée, d’une part, par l’inquiétude concernant les résultats avec la présence éventuelle d’une pathologie et d’autre part par la méthode de réalisation de l’examen qui peut être inconfortable, désagréable ou douloureuse.

Cette peur se manifeste la plupart du temps comme une simple inquiétude mais, chez certaines femmes, elle peut engendrer de véritables crises d’angoisse, nécessitant parfois un traitement médicamenteux.

Quels sont les examens médicaux dont les femmes ont peur ?

Les examens dont les femmes ont le plus souvent peur sont les examens gynécologiques. En effet, ceux-ci sont directement liés à leur intimité et peuvent être désagréables. La position gynécologique peut être inconfortable et l’introduction du spéculum intra-vaginal peut être douloureuse et désagréable. Ceci provoque des contractions des muscles du périnée qui rendent l’examen encore plus difficile, principalement chez la jeune fille.

La mammographie est également un examen redouté par les femmes car il est douloureux, le sein étant compressé pour mieux visualiser son aspect. Cependant, de nouveaux appareils de mammographie rendent cet examen moins inconfortable et moins douloureux. De plus, l’inquiétude sur le dépistage d’un cancer du sein participe à l’anxiété liée à cet examen.

Enfin, les fibroscopies oeso-gastro-duodénales sont, également, sources d’angoisse, compte-tenu des symptômes très nauséeux lors du passage de la sonde dans l’œsophage.

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Comment éviter l’anxiété avant les examens médicaux ?

Les examens médicaux sont souvent programmés à l’avance et cela permet parfois à l’anxiété de s’installer. Pour limiter ces symptômes, il est nécessaire que le médecin prescripteur explique en détails la raison de cet examen, son intérêt et son enjeu. Il doit également bien expliquer son déroulement pour qu’il n’y ait pas d’inquiétude par rapport à l’inconnu.

Dédramatiser la situation en amont est une étape essentielle. Les opérateurs de l’examen doivent également bien expliquer ce qu’il va se passer, si l’examen est douloureux ou non, désagréable ou pas et pourquoi, tout en précisant que ces phénomènes sont transitoires.

En fin, en cas de manifestations d’angoisse qui peuvent devenir bloquantes tant pour la patiente que pour la personne qui réalise l’examen, un traitement anxiolytique préventif peut être administré. Il peut être commencé la veille au soir de l’examen et poursuivi jusqu’à une heure avant. On prescrit généralement une benzodiazépine ou de l’hydroxyzine.