Marcisse des prés : origine, bienfaits, posologie

Marcisse des prés : Propriétés

Les fleurs du narcisse des prés contiennent des molécules qui exercent une action antispasmodique (elles préviennent les contractions musculaires involontaires) et antidiarrhéique. Cette plante est utilisée dans la prise en charge des convulsions, des troubles nerveux, des diarrhées chroniques, de la coqueluche, de l’asthme et des toux convulsives. Grâce à son effet émétique, elle est parfois employée pour induire des vomissements.

Marcisse des prés : Histoire

Le narcisse tire son nom du célèbre personnage de la mythologie grecque qui tomba amoureux de son propre reflet. Echo, la nymphe des sources, se serait jetée d’une montagne, transformant Narcisse en plante. Cela expliquerait pourquoi ces plantes sont belles, toxiques et souvent tournées vers les étendues d’eau.

Marcisse des prés : Comment la reconnaître?

Narcissus pseudo-narcissus est la plante du genre Narcissus qui pousse le plus en Europe. Elle mesure entre 20 et 40 cm de hauteur. Sa tige et ses feuilles vertes, qui virent parfois au bleu, sont aplaties. Elle est surnommée « jonquille des bois » car elle affectionne les milieux boisés et ses fleurs jaunes ressemblent à celles de la jonquille (Narcissus jonquilla). Chaque bulbe donne naissance à une fleur au printemps, mais il arrive parfois que la floraison commence dès janvier. Le narcisse des prés pousse dans les prairies et dans les forêts jusqu’à 2 000 mètres d’altitude. On le trouve dans plusieurs régions de France, en particulier en Alsace.

Marcisse des prés : Parties utilisées

Les fleurs.

Marcisse des prés : Posologie

En usage interne

Infusion : Faire bouillir 1 cuillère à café de fleurs pour 1 tasse d’eau. Laisser infuser 10 minutes. Prendre 1 cuillère à soupe à différents moments de la journée.

Ou Poudre de fleurs : Verser entre 1 et 2 g dans un liquide.

Marcisse des prés : Précautions d\'emploi

Le narcisse des prés contient des substances toxiques telles que la galanthamine qui peuvent entraîner des troubles digestifs (nausées, vomissements, douleurs abdominales) et nerveux, ainsi que des maux de tête, des frissons et des allergies. L’ingestion du bulbe, la partie la plus toxique de la plante, est susceptible de conduire au décès dans les cas les plus graves. Attention : Les plantes ne sont pas des remèdes anodins. Ne jamais dépasser les doses indiquées.